Rebel Heart
4.9
Rebel Heart

Album de Madonna (2015)

Rebel Heart, mille et unes nuances de Madonna


REBEL HEART, MILLE ET UNES NUANCES DE MADONNA



Parce qu'il est temps de faire taire les adeptes du bashing systématique de Madonna, de tordre le coup aux phrases du type "Non mais... à son âge ! " et pour définitivement envoyer paître les "experts musicaux" qui s'imaginent qu'enchaîner les propos putassiers et les mots de plus de trois syllabes font d'eux des critiques, parlons de musique, parlons de Rebel Heart.


Treizième album studio de la Madone, il a connu un processus de gestation pour le moins mouvementé. Entre producteurs overbookés jonglant entre plusieurs projets et transformant le studio d'enregistrement en moulin à mesure de leurs allées et venues, leaks de quelques démos puis raz-de-marée de ces dernières, suivie par la fuite intégrale de l'album sur le net des mois avant sa sortie, Rebel Heart est un rescapé.


Première chose que l'on découvre lors du passage en caisse, l'aspect visuel contribue à l'atmosphère d'un album et a de l'importance. Qu'en est-il de celui de Rebel Heart ?
L'album se présente sous la forme de trois éditions différentes :



  • L'Edition Standard (14 titres) arbore une couverture basée sur une photographie sympathique bien que trop sage et plate pour correspondre à l'esprit de l'album, la chanteuse y semble quelque peu mutine, mais rien de plus.


  • L'Edition Deluxe (19 titres) reprend le visuel le plus connu de cet album : une image en noir et blanc de Madonna arborant un tatouage « Rebel Heart » sur le haut du buste, le regard au loin, le visage entravé de lacets de cuir symbolisant une forme d'oppression contre laquelle elle lutte pour s'exprimer, être qui elle souhaite être et défendre sa liberté, en tant qu'artiste, que femme, mais aussi plus globalement, en tant qu'individu.


  • L'Edition Super Deluxe (25 titres dont 2 remixes) se présente sous la forme d'un digipack cartonné noir et rouge. Si la couverture de l'Edition Deluxe incarnait l'idée de rébellion et de lutte, celle de l'édition Super Deluxe est une affirmation provocante de sa liberté d'artiste et de femme : elle n'est pas sans nous rappeler le célèbre livre « SEX » paru dans le début des années 90 et les provocations qui l'accompagnèrent.
    L'originalité de ce digipack réside certainement dans son format : celui se déplie de tous les côtés pour dévoiler de nouvelles photographies, en couleur ou en noir et blanc, qui reprennent des thèmes chers à la Madone : sexe et religion notamment. Elle y arbore épée, cotte de maille, auréole divine et accessoires évocateurs qui entourent les deux CD de cette édition. En somme Madonna y renoue avec des éléments clefs de sa carrière en assumant pleinement son statut de provocatrice. Oui, elle a plus de 50 ans et parle toujours de sexe et de religion ne vous en déplaise.
    Au delà de la provocation, cette imagerie iconoclaste est une lutte contre l’âgisme dont elle est l'objet depuis plus d'une dizaine d'année. A ceux qui lui demandent de se comporter conformément à son âge elle répond qu'elle sait ce qu'elle a a faire et qu'elle n'est pas supposée cesser d'être audacieuse, aventureuse et d'aimer le sexe comme s'il y avait une date limite pour parler et explorer ces sujets. Visuellement cette édition de l'album est donc un bel objet dont le design atypique constitue un atout non négligeable. Seul bémol, on aurait aimé y trouver un livret contenant d'autres photographies, ainsi que les crédits et paroles des diverses chansons.



Passons maintenant aux choses sérieuses, la forme c'est bien, mais le fond ? Présenté comme exposant deux aspects de sa personnalité - la dimension rebelle et la dimension romantique -, l'album nous en donne en réalité bien plus à entendre ! On y passe de ballades où Madonna, loin de l'image d’icône invulnérable, se dévoile comme rarement, à morceaux où elle exprime toute sa combativité en passant par quelques pistes rétrospectives et d'autres volontairement explicites et provocantes. Voici donc un avis piste par piste :



EDITION STANDARD




  • 1. Living for Love : Premier single de l'album, cette chanson livre un message positif entre romantisme et combativité. C'est ici une lutte que nous expose Madonna, une lutte pour survivre et continuer à avancer après une relation qui s'est mal terminée. Elle y explique se relever, reprendre sa couronne et continuer à avancer, sans pour autant perdre espoir dans sa quête amoureuse. La chanson, servie par une instrumentale efficace et des chœurs tout aussi bien amenés, bénéficie en outre d'un clip inspiré, réalisé avec brio par les français Julien Choquart et Camille Hirigoyen aka JACK. Madonna y fait référence au peintre Francis Bacon et y affronte, en tenue de matador, ses danseurs grimés en minotaures.


  • 2. Devil Pray : Sur fond de guitare acoustique, Madonna repart en quête de spiritualité, raconte ici son désir de laver ses péchés et de se rapprocher de Dieu. Sans en faire l'apologie et sur un ton volontairement provocateur, la chanteuse énumère différentes substances telles que l'ecstasy, les acides et bien d'autres, qui peuvent procurer une sensation « similaire ». Mais elle nous précise qu'il ne s'agit que de leurres, qui, au bout du compte, ne font que nous égarer en chemin. C'est finalement par l'entraide entre les hommes qu'elle pense qu'il est possible de sauver nos âmes et de faire « prier le Diable » : un message fédérateur !


  • 3. Ghosttown : Il s'agit, selon les propos de la chanteuse, d'une chanson d'amour post-apocalyptique. Elle y raconte l'histoire de deux êtres qui, ayant survécu à la fin du monde, se soutiennent et se protègent l'un l'autre, pour tenter, ensemble, de faire renaître de ses cendres un univers perdu. Madonna livre ici une sublime ballade, toute en finesse, servie par une mélodie des plus agréables !
    Derrière ce message et par ses paroles, la chanson parlera à beaucoup. Au-delà de l'amour c'est surtout d'affection et d'empathie dont il est question. Madonna raconte que lorsque le monde semble s’effondrer autour de vous, que les lumières vacillent une à une vous plongeant dans les ténèbres, vous ne pouvez compter que sur quelqu'un – qu'il s'agisse de l'être aimé ou d'un ami proche – pour vous éclairer telle une flamme dans l'obscurité. Qu'il s'agisse d'amour ou d'une amitié sincère, la chanson évoque donc le soutien indéfectible que vos proches peuvent vous apporter ou que vous pouvez leur apporter en retour.
    En plus d'être une pure merveille, et de véhiculer un message profond et fort. Le titre dispose, pour couronner le tout, d'un clip absolument superbe, réalisé par Jonas Akerlund. On y retrouve une Madonna brisée et résignée par la perte de ses proches qui déambule parmi les ruines en arborant un look un brin steampunk. Ces déambulations l'amènent à rencontrer d'autres survivants qui lui redonnent espoir en l'avenir. C'est avec eux qu'elle reprend la route pour tenter de sortir de la désolation environnante et de rebâtir un monde.


  • 4. Unapologetic Bitch : C'est une autre facette de sa personnalité que Madonna présente ici : la "salope" qui s'assume. Elle raconte avoir bloqué son ex sur son téléphone et avoir sciemment décidé de l'ignorer. Elle en profite pour lui tailler un costard au passage en scandant, entre autre, qu'au lit il ne l'avait jamais satisfaite, ou encore qu'elle peut faire sauter les bouchons de bouteilles qu'il ne peut même pas s'offrir. L'instrumentale reggae de la chanson, passé l'étonnement qu'elle produit, lui confère une atmosphère particulière.


  • 5. Illuminati : faisant montre de trésors d'ironie, la chanteuse prend ici le contre-pied des théories complotistes qui voient dans tous ses clips et ses performances scéniques des symboles de son appartenance à l'ordre des Illuminati. Tournant en dérision ces allégations sur une instrumentale un brin futuriste produite par Kanye West, elle en profite pour mentionner d'autres stars qui font l'objet de ses théories en se payant même le luxe de revenir aux origines même du terme « Illuminati » un régal !


  • 6. Bitch I'm Madonna : voici venir la chanson un brin barrée de l'album. Tout est dans le titre. Madonna y clame haut et fort qu'elle est qui elle est et qu'elle fait ce qu'elle veut à savoir embrasser des inconnus et faire la fête. On a vu et entendu plus subtile. L'instrumentale du morceau part un peu dans tous les sens. Il semblerait que cette chanson soit d'ailleurs la préférée de sa fille Lourdes.
    Découvrez la performance de Bitch I'm Madonna chez Jimmy Fallon


  • 7. Hold Tight : cette chanson pourrait être la suite de Ghosttown, en effet il est question de deux individus rencontrant sur leur route de nombreux obstacles et autres difficultés, qu'ils surmontent en restant ensemble et en s'entraidant. La chanson est, en outre, servie par une mélodie et une instrumentale efficaces ! Un coup de cœur supplémentaire !


  • 8. Joan of Arc : à nouveau Madonna se dévoile sur cette chanson où elle admet ne pas être Jeanne d'Arc et n'être qu'une humaine atteinte par les critiques auxquelles elle fait face et contre lesquelles elle lutte, « même les cœurs faits d'acier peuvent être brisés » y chante-t-elle. La mélodie est un bijou entre ballade sur fond de guitare acoustique et passages plus rythmés rehaussés de quelques effets numériques : et un coup de cœur supplémentaire sur cet album !


  • 9. Iconic : après avoir dévoilé sa fragilité, la Reine de la Pop se relève et se drape de son image de conquérante sur ce morceau, c'est un revirement complet ! C'est purement une chanson d'empowerement où il est question de survivre à l'adversité, d'oser s'exprimer et de constamment se dépasser pour atteindre un statut d’icône. Ce morceau dans lequel l'aura d'une mégastar planétaire est plus que palpable est, en outre, bien servi par les featuring de Mike Tyson et Chance the Rapper sur une instrumentale riche et rythmée.


  • 10. HeartBreakCity : après le morceau tout en puissance qu'est Iconic, Madonna revient sur une ballade appuyée par un piano et quelques roulement de tambours bien placés qui confèrent au morceau un aspect de marche militaire sur quelques passages. C'est l'occasion pour elle de parler d'une autre rupture. Elle s'y adresse directement à l'une de ses relations en lui demandant pourquoi il a profité d'elle pour ensuite tenter de la détruire. Madonna se livre sans se couvrir le moins du monde et exprime son ressentiment et son incompréhension, en résulte une chanson magnifique, entre force et fragilité, à son image en somme. Un must de l'album.


  • 11. Body Shop : bien qu'il s'agisse d'un morceau sympathique porté par une citare et une mélodie agréable, elle me semble quelque peu hors de l'ambiance générale de l'album.


  • 12. Holy Water : Accrochez-vous bien, Dita - alter égo de Madonna sur l'album Erotica - est de retour et elle a faim, très très faim ! Soyons clair, on parle ici de rapports oraux. Après lesquels elle demande à son amant/amante si cette saveur ne lui rappelle pas l'eau bénite ! La production de la chanson est un pur régale ! Madonna y pousse quelques gémissements évocateurs tandis que l'instrumentale, constituée notamment d'une ligne de basse bien particulière, s'avance de plus en plus vers le climax de la chanson, le sample de Vogue de Madonna herself : un must, bless yourself and genuflect !


  • 13. Inside Out : Madonna s'y trouve confrontée à une personne à laquelle elle semble sincèrement tenir. Cependant cette dernière lui reste quelque peu secrète, elle lui demande alors de lui faire confiance et de se dévoiler, de lever le mystère, de se mettre à nu sans rien cacher en lui promettant en retour la même transparence. « Toutes les cicatrices que tu tentes de cacher [...] montre les moi et les miennes te montrerai » y chante-t-elle notamment. La musique qui accompagne les paroles de ce morceau est une vraie réussite qui lui confère une atmosphère particulière, intimiste et empreinte de fragilité.


  • 14. Wash All Over Me : après quelques notes de piano la chanteuse parle de son sentiment de perte de contrôle dans un monde fou qui parfois lui échappe. Elle s'y retrouve perdue entre la volonté de rester et d'agir pour changer les choses et sa volonté de fuir. « Qui suis-je pour décider ce qui doit être fait ? Si c'est la fin laissez là donc venir » . Madonna arrête donc de lutter et laisse toute cette folie glisser sur elle, elle est incapable de tout contrôler. Cette ballade clôture à merveille l'album dans sa version standard.




EDITION DELUXE



Ecoutez quelques extraits



  • 15. Best Night : après une approche on ne peut plus explicite sur Holy Water, Madonna retourne à une ambiance plus feutrée sur Best Night. Dita semble s'être assagie, elle nous autorise à l'appeler M ce soir et nous promet qu'elle fera de cette nuit la meilleure de notre vie. La mélodie est lente et les basses nous replongent des années en arrière : Best Night est l'héritier de Justify my Love dont elle reprend quelques paroles. Cette fois le sexe y dépasse la simple expérimentation pour y devenir la rencontre intime et intimiste de deux êtres.


  • 16. Veni Vidi Vici : reprenant les termes attribués à César pour jeter un regard sur sa carrière longue de plus de trente ans, Madonna affirme : elle est venue, a vu et a conquis. Sur un beat urbain accompagné de guitares acoustiques sur quelques passages c'est son histoire qu'elle raconte en utilisant des noms de certaines de ses chansons pour construire son récit plus parlé que chanté. Le featuring de Nas associé au récit de la vie de Madonna donne une autre dimension à la chanson : une réussite, une conquête !


  • 17. S.E.X. : doit-on en dire plus ? Dita redevient quelque peu mutine et joue avec nous en nous demandant ce que nous savons du sexe. Vers le milieu du morceau elle se livre à une "leçon de sexologie" qui ferait peut-être même pâlir un certain Christian Grey... Un morceau provocateur, aux paroles explicites, Madonna ne se contente pas de cinquante nuances !


  • 18. Messiah : sublime. Encore une grande et belle ballade que nous livre la Reine de la Pop avec des paroles inspirées et solaires accompagnées d'une sublime instrumentale au piano ! Juste parfait !


  • 19. Rebel Heart : c'est sur ce titre que se termine la version deluxe de l'album. Une chanson produite par Avicii qui jette, une fois de plus un regard en arrière sur la volonté de rébellion de Madonna. Une chanson intéressante, entraînante et bien conçue qui analyse la vie de la chanteuse sous l'angle de la rébellion. Encore un morceau efficace sur cet album !




EDITION SUPER DELUXE



Ecoutez quelques extraits



  • 20. Beautiful Scars : L'instrumentale alterne légèreté et production plus marquée qui complètent bien la voix de Madonna qui, plus dans les aiguë qu'a l'accoutumée, donne à la chanson une dimension légère et aérienne. Il est ici question d'acceptation de l'autre, Madonna y clame notamment qu'elle ne s'excusera pas d'être elle-même.


  • 21. Borrowed Time : Sur fond de guitare acoustique Madonna s'interroge sur les rapports humains, les querelles de clocher, de croyances, d'orientation sexuelle et de manière plus large sur les conflits. Après les avoir énuméré elle raconte et dénonce la stupidité des actions radicales et fondamentalistes qu'ils amènent en rappelant que notre temps nous est compté et que ce qui devrait importer avant tout c'est l'amour. Loin d'être un message niais, la chanson est terriblement d'actualité tant nous sommes marqués par la montée de toutes formes de radicalismes.


  • 22. Addicted : C'est à une addiction bien particulière que Madonna consacre cette chanson, où elle se décrit comme ensorcelée, mais aussi empoisonnée. Elle évoque ici la nature profondément ambivalente de l'amour qui peux porter aux nues mais aussi provoquer une véritable descente aux enfers. En prenant le choix de mettre ce sentiment en parallèle avec la drogue elle explore une facette sombre de ce type d'attirance. Il est ici question d'un individu ou d'un type d'individu qui l'attire mais dont elle sait déjà qu'il ne lui apportera à terme rien de bon. Elle chante notamment qu'il était facilement prévisible qu'il serait celui qui partirait et la laisserait seule, le cœur brisé.


  • 23. Graffiti Heart : C'est une ode à la liberté d'expression et à la libre expression artistique que livre ici la chanteuse. Keith Haring, Jean Michel Basquiat et Frida Kahlo y sont dépeints comme des combattants de la liberté qui ont tous, à leur échelle, lutté pour pouvoir s'exprimer à travers leur art. Une manière parfaite de terminer son album, en remettant l'art au premier plan.



Au final Rebel Heart donne à voir bien des aspects de la personnalité complexe et plurielle de Madonna. Certains considèrent la tracklist de l'album comme un véritable fourre-tout, j'y vois plutôt un album qui se livre tel qu'il est : éclectique. Madonna souhaitait initialement réaliser un double album, une partie aurait exploré son romantisme et sa vulnérabilité, tandis que l'autre se serait attachée à son désir constant de rebellion et et à son fort désir de s'exprimer librement. Finalement Rebel Heart est une démonstration de qui elle est, il lui correspond avec tous ses paradoxes et ses facettes sans que celles-ci ne soient cloisonnées et séparées. Madonna livre donc ici un album aux multiples nuances qui explore tour à tour divers aspects de sa personnalité, sans doute l'un des meilleurs de sa carrière depuis pas mal de temps !


En outre, pour cet opus elle a décidé de se focaliser plus que dernièrement sur l'écriture et la composition de chansons en acoustique, avant d'aller plus en avant vers un type de production ou un autre. Elle souhaitait pouvoir revenir à la base de ses chansons pour pouvoir, selon ses envies, les interpréter toutes en acoustique. Ce n'est qu'après ces phases d'écritures que chaque chanson a suivie son chemin vers un genre musical plus qu'un autre et a gagné en production. Résulte de ce processus de très nombreuses perles aux productions intelligentes et audacieuses. L'album fait donc la part belle aux mélodies et à la voix de Madonna. Il faut également pouvoir aller au delà de ces sonorités pour comprendre le sens des chansons et percevoir à quel point la chanteuse s'y dévoile.


Enfin, l'une des forces de cet album c'est que sa dimension éclectique semble nous indiquer de manière claire que Madonna sait d'où elle vient et ou elle va, elle est, comme elle le chante dans Rebel Heart, juste là où elle était supposée être.



CE QU'ILS EN DISENT




Time :
L'album le plus consistant de Madonna depuis une décennie !



MCM :
Madonna a réouvert son cœur de rebelle et cela lui sied à merveille !



The Telegraph :
Madonna de retour dans le game !



New York Daily :
L'album de Madonna met son âme à nue comme jamais auparavant !



The Sun :
Son meilleur album depuis 17 ans et l'un des meilleurs de sa carrière !



The Independant :
Une confirmation de la pertinence musicale de Madonna !




Décidé à vous procurer cet excellent album ?



Edition Standard
- iTunes
- Amazon
- FNAC


Edition Deluxe
- iTunes
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- FNAC
- Spéciale FNAC (+ 2 remixes)


Edition Super Deluxe
- iTunes (sous la forme d'unEP à ajouter à l'Edition Deluxe)
- Amazon
- FNAC

AJLR
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le 11 mars 2015

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