Est-ce que vous avez déjà été agacé parce qu'une entreprise avait utilisé une chanson que vous aimez beaucoup pour une pub, et que depuis vous n'arrivez plus à les séparer et à l'apprécier de la même façon?


Une meilleure comparaison: la Joconde, une oeuvre tellement présente dans notre imaginaire collectif (si on cherchait un emoji °peinture°, ce serait elle), qu'on ne la voit plus.


disclaimer je ne connais rien à la musique dont je parle, je ne sais même pas ce que minimalisme ou post-minimalisme peuvent bien vouloir dire quand les termes sont appliquées à la musique


Quand l'album commence, Max Richter nous propose "d'emprunter un nouveau chemin dans un paysage familier" pour nous faire redécouvrir et nous faire entendre à nouveau les concertos avec lesquels nous sommes trop familiers à force d'en retrouver des morceaux dans toutes les compilations de musique classique imaginables et de les subir pour nous faire patienter en attendant qu'une ligne téléphonique se libère (@Intouchables).


Richter a composé une partition entièrement neuve et tellement familière, où le minimalisme électro le dispute à la vivacité et à la virtuosité baroques. Richter joue avec notre mémoire, les mélodies familières resurgissent toujours (en passant, chapeau au violoniste qui a su surmonter la superposition des deux partitions dans sa mémoire). L'oeuvre originale n'est pas trahie, le dynamisme et la créativité de Vivaldi sont là, et je ne l'écouterai plus de la même manière.

_ourse
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le 25 août 2017

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_ourse

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