Reflektor
7.3
Reflektor

Album de Arcade Fire (2013)

Le soleil est en train de se coucher, la dernière lumière quitte notre monde, l'obscurité gagne nos campagnes, nos villes, nos foyer.


Tandis que la lune se lève, une étrange sensation nous caresse nos épaules, s’infiltre dans notre chair, agrippe nos émotions et enfin possède notre cœur. La foule se prépare, il n'y a qu'à voir comment elle se comporte. Nous la sentons, ELLE arrive, nous pouvons nous préparer mais jamais notre âme ne seras assez armée contre cela. Il faut y céder.


Avançant dans la nuit, vrombissement déchainés et surnaturels, toutes lumières braquées vers notre ciel, chacun la trouve dans son sommeil, preuve d'une surpuissance démentielle, nous ne pouvons que nous y abandonner.


Je voulais, certes au début faire une critique, mais comment?! Par ou finir et surtout par ou commencer?!Non! Ce soir nous sortons, nous nous éveillons chacun et nous échappons à notre prison diurne. Il n'est plus la le temps de nous soucier d'une quelconque logique, dansons dans les ténèbres éclairés par la lune sous SES mélodies. Oui! Voici arrivé à travers les échos de la nuit, survolant les vallées de nos vies, soupirant sur nos récits, L’Éloge à la beauté céleste: REFLEKTOR!


Monstre mécanique à l'imagination attractif, les Canadiens ont réussit un exploit, après le chef d’œuvrien Funeral , l'excellent Neon Bible et le très bon Suburbs, voilà que toute leur majesté artistique se retrouve projeté dans la nuit. A des années lumières de tout ce que l'on a connu ou pu entendre, les douces paroles d'Arcade Fire se sont transformées en chants funèbrement dansant inspirés par la mythologique lyre d'Orphée. Ainsi les morceaux se déploient à travers la pénombre. Un prisme nous éclaire, renvoyant la réflexion de notre être à travers les âges et les lieux. Divine inclination de la perfection PREMIÈRE! LE début sera parfait! Aucun autre ne pourra l'égaler mais Orphée sait comment nous attraper et nous charmer nous délicieuse Eurydice.
A travers les mélodies toujours plus dansante, Orphée Bustler nous envoie dans les cieux parmi les dieux pour contempler la majestique de la nuit; Faisant rugir la musique même, We exist et flashbulb eyes sonnent la grande chasse à la vie.


Puis LA voilà, Here Comes The Night Time, monstre de déchainement mélodique, nous emmènent dans le voyage d'une vie. A travers tout cela j'avais pensé avoir trouvé une voie d'y entrer mais voilà, il semblerait que je ne sois pas assez bien et qu'il est temps pour une personne normale comme moi de redescendre à moins que...


La première danse avec toi était une des plus belles expérience que j'ai eu, emplie de joie désemparée, j'étais à toi à jamais et puis... La deuxième vint, premier pas incertains mais tant appréciés! Elle me laissa perdu d'abord, puis je compris... Tout cela ne va pas se terminer ici, il faut continuer, avancer dans ce voyage. Distorsion spirituelle, tu m'enlaces et me comble enfin, cela peut marcher, si la vie n'est pas faite pour nous, nous nous retrouverons après elle.


Tout ne semble plus qu'idéal, toute chose ne devient qu'une, tu vis dans ma tête et tu meurs dans le réel, plus besoin de mots, de gestes, tu es là partout dés que je m'éveille. Arborante passions de mon désir le plus profond tu es né et tu seras à chaque fois qu'il se couchera.


Si parfaite dans sa forme, si parfaite dans son fond.


Ode à la vie,
Ode à la mort,
Ode à Orphée et à Eurydice,
Ode à toi qui m'éveille chaque nuit,
A cet endroit, là ou viennent s'échouer mes rêves

BitchPlease
9
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le 6 août 2017

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