40 ans et toujours aussi fringant: le rock prog at its best !
Dans 300 ans, quand on regardera le rock progressif comme une curiosité historique, un petit appendice de l'histoire de la musique occidentale de la fin du XXeme, au meme titre que la zheul, j aimerai que l'on retienne cet album comme un des fleurons du genre. Il y a 40 ans bientot qu'il est sorti, assez pour avoir le recul nécessaire à une analyse objective et pour le placer dans le top 3 des meilleurs albums de rock prog aux cotés de a trick of the tail de genesis et de omadown de mike oldfield.
Les raisons sont evidentes :
-Des musiciens au top de leur forme, avec une mention speciale pour steve howe qui fait exploser sa guitare tout au long des trois morceaux;
-Un symphonisme evident dans la construction des morceaux, à tel point que le morceau phare de l album, de 23 mn, gates of delirium. a été rejoué par Yes 30 ans apres sa sortie avec un orchestre symphonique et la complementarité est apparue alors comme évidente ;
-Un souci de la mélodie toujours présent (soon o soon est à tomber, to be over aussi, ce morceau est tellement pregnant qu il a fait l objet de deux reprises en solo superbes , une par steve howe a la guitarre sèche lors d'une tournée de yes des années 2000 et l'autre par le chanteur Jon anderson au piano electrique (cf live in sheffield 1980).
-une pochette de roger Dean, plus prog tu meurs, aussi complexe que la musique de l album. Il aurait mis plus de 300 heures à la peindre !
C' est un peu une approche jurassic park, mais certaines curiosites animalières de la préhistoire nous fascinent toujours autant,de meme pour yes !