C'est du brutal

(entame de l’album, fin du premier titre)

Wahou dur de faire mieux que Flight Fire With Fire ; ah tiens, Ride The Lightning tape encore plus haut, tiendrons pas la distance. Ouais mais attends, For Whom The Bells Tolls est énorme, là c’est sûr on est au paroxysme de l’album. Et voilà qu’arrive Fade To Black.

J’ai réécouté Ride The Lightning juste après Reload. Non pas que je méprise ce dernier, mais bon, le hard rock FM m’a toujours laissé de marbre, fût-il signé Metallica. Evidemment, c’est comme se précipiter dans le sauna finlandais après s’être roulé dans la neige : c’est encore meilleur (mon analogie est foireuse car justement les Finlandais font le contraire).

Le chant est plus méchant, le son est plus lourd, les riffs plus tranchants, les mélodies plus percutantes, les guitares plus inspirées et la caisse claire n’est pas encore envahissante. Enfin bref Ride The Lightening est une merveille, qui part sur les chapeaux de roue, monte crescendo et ne faiblit quasiment jamais, même si venir après Fade To Black relève du défi impossible à relever – mais Trapped Under Ice et Escape seraient de toute façon un top titre sur n’importe quel disque des Mets postérieurs au Black Album.

Et si The Call of Ktulu soutient la comparaison avec Orion et To Live is to Die, c’est bien Creeping Death qui vient coller la dernière mandale. Le meilleur de Metallica ? Oui, sans doute objectivement, même si dans mon cœur nostalgique And Justice For All reste indétrônable.