Déjà conquise par Quiet is the new loud, 3 ans plus tard sort Riot on an empty street.
Les ingrédients restent les même, guitare sèche, duo polyphonique, notes pop. Tout y est doux, ne serait-ce que les voix, mettant à bas mes préjugés sur les norvégiens et le métal, les arrangements, dynamiques mais pas imposants, à l'image de la guitare sèche sur certains morceaux. ( " Cayman Islands "... ) On se croirait un peu sur un feu de camps de hippie sur les plages de la mer du Nord.
Ne cherchez pas la révolte, la colère ou des émotions violentes sur ces ballades mélancoliques, tout est fait pour vous enveloppé dans une bulle de coton, dans un monde de sensualité et de voix qui murmuraient presque ...
Les deux compères prouvent encore une fois leurs maîtrises dans l'univers de la douce tristesse, cathartique et enjouée. ( Certains morceaux un peu plus pop font respirer l'ensemble, comme " Love is no big truth " ou " I'd rather dance with you " )
Au final, très peu de surprise à l'égard de l'album précédent et de celui qui suivra : Le duo nous livre à chaque fois sa pâte à la Simon & Garfunkel norvégienne et c'est toujours une réussite. Étant donné qu'ils excellent dans ce domaine là, pourquoi changer ? Leurs mélodies sont une incitation à la contemplation et à faire un gros PAUSE sur le monde actuel afin d'écouter par moment, uniquement deux guitare et deux voix... La simplicité et la sobriété sont parfois, d'une efficacité redoutable.
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