Un homme d'exception
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Album de Unsuk Chin, Orchestre symphonique de Montréal, Kent Nagano et Viviane Hagner (2009)
Unsuk Chin a tout récemment créé son Concerto pour violon no. 2, d’une grande pauvreté texturale si on le compare à ce qui est souvent considéré comme son magnum opus, le Concerto pour violon no. 1, ici compilé avec la Rocaná. Interprétés par Viviane Hagner et l’Orchestre symphonique de Montréal, dirigé par Kent Nagano, les deux compositions d’une vingtaine de minutes chacune explorent la profondeur des champs acoustiques et rythmiques de façon fort intéressante.
Si la Rocaná déroute quelque peu par l’anti-impressionnisme pourtant typique de son sujet, à savoir l’étude des effets du rayonnement lumineux sur de multiples surfaces, elle reste tout du long d’un agréable équilibre, profitant des improvisations pour tisser de savantes interrelations entre les instruments. La pluralité des échanges nodaux est caractéristique de la composition de Chin, très influencée sur ce point par la percussion rythmique des œuvres de Messiaen.
Rocaná : 7/10
Mais c’est surtout ce fameux Concerto no. 1 qui constitue le plat de résistance. Un mot sur la prise de son, phénoménale, qui sublime délicieusement un arrangement à la spatialité complexe et capitale. Alternances récurrentes d’obscurité inquiétante et de pièces plus dansantes, extraverties, comme ce fabuleux finale qui met à rude épreuve la soliste et sa synchronicité avec l’orchestre, qui n’est lui pas non plus en reste : douleur ou intense joie épiphanique ? C’est entre ces deux pôles que la composition de Chin oscille en permanence, avec une agilité déconcertante. Un paradoxe que la durée éphémère de la composition vient comme figer, cristalliser, forçant à de multiples réécoutes, afin peut-être de donner sens à l’énigme…
Concerto no. 1 : 10/10
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Créée
le 20 janv. 2022
Critique lue 7 fois
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