La France a eu Justice et les Crystal Castles, l'Italie a les Bloody Beetroots. Pour celles et ceux qui n'auraient pas encore compris de quoi il s'agit, c'est d'electro-punk dont on cause ici. Moins crade et plus travaillé mais tout aussi percutant, et surtout bien souvent plus malsain, à l'image d'une pochette d'un goût douteux et de la préférence du duo pour le côté sombre (ils arborent lors de leurs sets des masques de Venom, l'alter-ego maléfique de Spiderman). Sur ce premier album, sept titres étaient déjà connus car sortis sur des maxis ou en single. J'avoue pour ma part n'en connaître aucun, je me coltinerais donc l'intégralité des 19 titres de ce premier album d'une traite. Dans le lot, et sans grande surprise, je trouve du très bon, du mauvais et du moyen. Il faut dire que pour le genre, le nombre de titres au compteur est quand même énorme, d'autant plus que le genre assez éprouvant a du mal à être tenu sur la longueur. Enfin, soit, c'est le choix du groupe, même si on ne le partage pas forcément. On placera en tout cas dans la première catégorie "Theolonns", "Butter", "Make Me Blank", "Romborama", "Anacletus", "Have Mercy On Us", "Awesome", "Cornelius" et "Warp 1.9". Plutôt pas mal, le reste se payant le luxe de s'en tirer pas trop mal (deux ou trois titres vraiment pénibles, le reste étant largement acceptable même si très vite oublié). Au final, si on dénote tout de même certains sons en commun avec leurs collègues, les Bloody Beetroots signent un disque assez personnel et dont on se rappellera.
MarcPoteaux
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le 27 sept. 2012

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