Cela fait vingt ans que Peaches s’échine, corps et âme, à nous démontrer qu’elle est bien la plus grosse salope de la pop music. Et elle gagne à tous les coups. Difficile en effet de trouver plus explicite que les paroles de la canadienne, difficile de trouver électronique plus sexuelle. A côte d’elle, les Beyoncé et autres reines de pacotille d’un monde musical exploitant la libido masculine font figures de saintes nitouches. Sur Rub comme sur les autres parties fines de Peaches, la production est « in your face » à souhait, et les hymnes salaces y sont délicieux de vulgarité.