Rouquin N Roll
Je suis roux et j’en suis fier ! Pas parce que je peux passer incognito quand je pars en vacances en Ecosse. Pas parce que je suis obligé de me badigeonner de crème indice 50 dès que cet astre...
Par
le 3 août 2014
36 j'aime
9
Le site est en ligne, vous pouvez désormais revenir à vos activités habituelles. On vous remercie pour votre patience et votre soutien ! (Il est encore possible que le site rencontre quelques problèmes de performance)
Enfin peut-être que si, mes connaissances en chimie sont très pauvres, mais je trouvais qu’un titre comme ça sonnait bien !
Megadeth, groupe de thrash metal américain né de l’aigreur de la teigne Mustaine rejeté de chez Metallica pour mauvais comportement et trop fier, et surtout talentueux, pour demeurer inactif face à ce renvoi.
Après un premier album brouillon mais consistant, un chef d’œuvre et un bon cru, Megadeth livre son quatrième album, se payant le luxe de faire encore mieux que Peace Sells, leur chef d’œuvre du thrash.
Peace Sells est énorme mais le son est grossier, et les titres, bien qu’excellents, souffrent de la comparaison avec Rust in Peace.
Ici, le son est poli, rutilant, léché. La qualité de la production nous gratifie d’une netteté sonore jouissive, on le sent dès les premières secondes avec le riff monumental de Holy Wars.
À partir de là, ce n’est que du bonheur, les neuf titres nous emmènent au pays des merveilles. On se prend des tornades de solos dans la tronche, des riffs de guitare rythmique éblouissants (si tant est que nos oreilles peuvent être éblouies), le tout soutenu par une batterie et une basse impeccable.
Mustaine a toujours rejeté l’imagerie sataniste et occulte, le mystcisme du diable ne l’intéresse pas, il trouve ça, je cite, stupide. Les thèmes abordés par son groupe sont plus axés sur les conflits armés, le nucléaire et l’impunité des puissants de ce monde qui font joujou avec l’arsenal militaire au détriment de millions de vie.
Rust in Peace, c’est ce cri de hargne de la teigne Mustaine, depuis sa voix moche mais reconnaissable. Il grogne, persifle, renâcle, il est au bord de la morsure à chaque couplet et chaque refrain. On loin aux antipodes de Halford, Dio ou Adams, mais on s’y fait.
Holy Wars, en plus de ses riffs initiaux magistraux, possède une section instrumentale finale monumentale avec rythmique en platine et solos tonitruants.
Hangar 18 est le fleuron de l’album avec son intro monumentale (quelle hargne à la batterie !). D’ailleurs, on peut cocentrer son écoute sur chaque instrument pendant l’intro sans perdre une miette de plaisir.
Take No Prisoners et son refrain énorme, Five Magics et son solo de fin indescriptiblement jouissif, Dawn Patrol et son ambiance glauque, Rust in Peace…Polaris et son refrain entêtant sans parler de son final de l’Apocalypse…
Et puis oui, évidemment, Tornado of Souls et son solo connu de toute la sphère metal ! Si la partie jouée par Friedman est bien-sûr exceptionnelle, j’ai toujours préféré la section rythmique de Mustaine pour ce solo !
Lucretia et Poison Was the Cure sont pour moi les maillons faibles mais uniquement parce qu’ils figurent dans un album pétri d’autres morceaux inoubliables, ils ne sont pas à mépriser pour autant.
Un chef d’œuvre monumental de technicité et de musicalité, l’alliance entre la puissance et la vélocité qui nous laisse complètement sans voix et sonnés. Extraordinaire.
Créée
le 29 oct. 2022
Critique lue 12 fois
D'autres avis sur Rust in Peace
Je suis roux et j’en suis fier ! Pas parce que je peux passer incognito quand je pars en vacances en Ecosse. Pas parce que je suis obligé de me badigeonner de crème indice 50 dès que cet astre...
Par
le 3 août 2014
36 j'aime
9
Quand on parle de groupe mythique dans le metal, d'innovateur dans le thrash, on parle surtout de Metallica. Mais comment parler d'eux sans parler de leurs frères ennemis de Megadeth, dont Dave...
Par
le 18 janv. 2012
20 j'aime
4
Je suis un fan de M.E.G.A.D.E.T.H. Je suis un fan de cet album. Je suis un fan ultime de cet album. Je suis en train de baver... ..... Commencer par Holy Wars... The Punishment Due, puis enchaîner...
le 12 févr. 2013
14 j'aime
Du même critique
Tout le monde connaît Carry on Wayward Son, c’est un morceau mythique qui donne forcément envie de découvrir ce que Kansas sait faire d’autre. C’est dans cette optique que j’ai écouté Leftoverture,...
le 22 sept. 2023
4 j'aime
Alexis de Tocqueville était de famille avec Chateaubriand, par le frère de ce dernier.Si Chateaubriand, outre ses qualités littéraires, nous montrait brillamment ses talents de prophète politique...
le 2 mars 2023
4 j'aime
J’aurais pu mentionner Popeye aussi, mais celui-ci ne devient invincible qu’une fois après avoir ingurgité des épinards, faiblesse qui l'exclut donc de la perfection. Bugs Bunny, j’y ai pensé aussi,...
le 21 oct. 2022
4 j'aime
5