Avec "Samouraï" Christophe se fait hara-kiri (Tremble Laurent Ruquier !)
Deux ans à peine après avoir connu un succès considérable avec "Les Mots bleus", Christophe s'amuse à démonter son image de chanteur de variété.
Il engage Boris Bergman, grand parolier de la dépression, et signe un album en forme de déclaration d'amour à la musique anglo-saxonne.
Dans "Tant pis si j'en oublie" ( http://youtu.be/R9OTTNJB9WE ), il égrène ses idoles : Lennon, JJ Cale, Elvis, Bowie, les Beatles, Coltrane, The Who, Hendrix, Dylan, Donovan, Clapton, Neil Young, Crosby, Nash... Dans "Merci John d'être venu", il propose à une jeune mariée de finir sa nuit de noces avec les Fab Four...
Mais là où le commun des mortels aurait uniquement suivi les pas de ces références, Christophe, toujours en avance sur son temps, leur rend hommage tout en se forgeant une oeuvre bien personnelle.
Il suffit d'écouter les 12 minutes de "Pour que demain ta vie soit moins moche" ( http://youtu.be/U3Sau3D3NZc ) pour comprendre que seule l'aventure artistique intéresse le Bevilacqua. Sorte de livre en trois chapitres, ce morceau pourrait laisser croire que Syd Barrett et Roger Waters sont français, tant il est "Floydien". Morceau à l'image de l'album, complexe, foisonnant, et nécessitant quelques dizaines d'écoutes si l'on veut se donner une chance de l'apprivoiser.
Allez en route pour la jolie petite liste Christophienne : http://www.senscritique.com/liste/Et_j_ai_crie_crie_Christophe_pour_qu_il_revienne/218039
http://youtu.be/e9BKpoiGF08