Je me rappelle encore la sortie du premier album de Necrowretch, qui avait fait sensation du fait de la signature sur Century Media. Il faut dire que le groupe avait déjà fait ses preuves sur un certain de nombre de démos auparavant, comme on peut le constater sur la compilation Bestial Rites 2009-2012.
Necrowretch propose à nouveau sa formule de death furax, véloce et blasphématoire, avec un riffing assez old school inspiré à la fois des scènes américaine et suédoise du style, avec une dynamique black/thrash et une hargne de tous les instants.
Côté line-up, il y a du changement : Vlad et Ilmar sont maintenant accompagnés de Kev Desecrator (Venefixion, Demonic Oath) et ont été rejoints très récemment par le bassiste de Decaying Purity, Malik Çamlıca.
Satanic Slavery m'a paru être dans la droite lignée de ce qui a précédé, avec des compos qualitativement homogènes et une énergie qui ne faiblit pas en cours de route. La voix de Vlad a toujours autant de conviction (et d'effets), le riffing est toujours aussi efficace.
Après, cet album me fait le même effet que les autres : c'est sympa à l'écoute, mais je n'en retiens pas forcément grand-chose.
Je trouve que ce groupe gagne énormément à être vu sur scène. J'ai eu l'occasion de les voir en concert et l'énergie des compos est décuplée. Ce sont des titres qui ont énormément de potentiel en live. L'écoute à froid, au casque, revêt un intérêt bien moindre, en ce qui me concerne.
D'où la note un peu mitigée que je lui ai attribué. Autant je veux bien revoir le groupe sur scène, autant je ne me passerai pas leurs albums à longueur de journée.
Toujours est-il que Necrowretch demeure un groupe très solide et constant, c'est indéniable. Les fans seront certainement ravis avec cette galette.
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