Qu'est-ce qui se passe quand on prend un gamin qui vient d'entrer au collège et qui écoutait du Lorie, qui veut passer à la guitare électrique parce que quand même la guitare sèche ça fait mal aux doigts et que les médias matraquent un groupe vaguement rock à la radio ?
Bah il achète. Enfin il demande à sa mère de l'acheter parce que c'est encore un gosse. Sauf qu'en France, ce n'est pas Schrei qu'on a eu, mais sa réédition avec quelques titres réenregistrés car le chanteur du groupe, Bill Kaulitz, avait mué. Bon ça déjà ça pue le fric, mais quand on regarde les crédits des chansons on se rend compte que ça pue le fric aussi.
Tokio Hotel est un groupe de producteurs, c'est-à-dire que c'était des gamins dont les parents avaient des relations dans le milieu qui ont été repérés et à qui on a donné des chansons à jouer pour se faire de l'argent. Les gamins là-dedans ne sont que des outils marketing qui ont plutôt intérêt à profiter du moment (Leb' die Sekunde comme ils diraient) parce que ça peut s'arrêter d'un moment à l'autre.
Autre édition :
Schrei, so laut du kannst (2006)
Musicalement, les versions où le chanteur a mué sont déjà plus audibles que le reste, mais ça reste de la pop générique avec des arrangements rock et une voix de gosse.