Muse aura toujours une place spéciale pour moi, même si j'en ai de plus en plus marre de la crise de la 40aine de Matthew Bellamy et de ses théories de conspirations d'ado qu'il traîne derrière lui depuis 10 ans, c'est bon passe à autre chose Matt.
Rien de nouveau à l'horizon, toutes les chansons de Simulation Theory sont un écho de compositions passées auxquelles le groupe a rajouté des synthés et autres sonorités 80s. Même les versions alternatives sonnent comme un "déjà vu": "Dark Side alt." est la petite soeur de "Hyper Chondriac Music", pour ne citer que ça comme exemple.
Cependant, et même s'ils se contentent de copier d'autres groupes depuis The Resistance, il n'y a personne d'autre comme Muse; je ne vois pas quel autre groupe arriverait à sortir des chansons comme "Pressure" ou "Blockades". C'est leur signature et c'est pour cela qu'on les aime et les déteste à la fois; pour ce mélange pas toujours subtile mais efficace entre kitsch et décadence, absurdité et génie musical. Il n'y a donc pas beaucoup de profondeur dans cet album mais il arrive à nous distraire pendant 45 minutes et ça, ça n'est pas donné à tous les groupes.
Aujourd'hui, écouter Muse c'est devenu un pêché mignon secret; c'est comme ce manteau de fourrure jaune fluo qu'on adore mais qu'on n'ose pas porter en public. Mais merde on ne vit qu'une fois.