Six contre six
Qu'il est douloureux de ne pas aimer un réputé "chef d'oeuvre", surtout lorsqu'on s'apprêtait à s'en régaler, autour de toute une mise en scène à base de couvertures et de coussins moelleux pour un...
Par
le 23 déc. 2014
17 j'aime
5
Que dire, que dire.
Walk off the earth représente trop de choses pour moi pour que je ne puisse dire que des choses méchantes sur cet album. Alors, voilà : les voix sont toujours jolies, il y a quelques bonnes choses à la batterie, et de bons courants d'influence. C'est entraînant, c'est hippie. Organisons une rencontre entre eux et Cocoon et on obtiendra l'album le plus mignon de la terre. J'avoue un petit faible pour la chanson California Trees mais bon c'est pas comme si le thème n'avait jamais été exploré. Home We'll go passe à peu près bien pour se réveiller le matin (mais du coup les paroles ne fonctionnent pas).
Mais dans leur grande majorité, les chansons m'ont fait l'effet d'une soupe froide, mais pas en goûtue comme le gaspacho, non, une soupe vraiment froide. La chanson Alright, tiens, c'est même de l'eau bien tièdasse. Walk off the Earth n'a plus rien à voir avec le groupe vu en concert à Brooklyn, qui était alors envoûtant, technique, et novateur à la fois. Loin est le bonheur de Somebody that I used to know, l'ingéniosité de Grenade et de leurs précédents morceaux originaux, la force et l'émotion du duo avec Selah Sue. L'inclusion électro n'était pas nécessaire dans Sing it All Away et je n'y retrouve pas la "patte" du groupe, c'est surfait, un peu à la manière de ce qu'a pu faire Ellie Goulding (on n'est pas tous obligés de devenir Rihanna).
Cet album c'est du mauvais Glee avec, parfois, un demi-accord de ukulele en plus, une évolution regrettable, adieu l'esprit indie qui s'entendait auparavant même jusque dans les mélodies de Sarah. Je vais donc bouder un peu en attendant la suite.
Créée
le 17 juin 2015
Critique lue 90 fois
3 j'aime
Du même critique
Qu'il est douloureux de ne pas aimer un réputé "chef d'oeuvre", surtout lorsqu'on s'apprêtait à s'en régaler, autour de toute une mise en scène à base de couvertures et de coussins moelleux pour un...
Par
le 23 déc. 2014
17 j'aime
5
Petite bombe de chaleur découverte dans le creux de l'hiver, cet album est celui qui m'a fait découvrir le groupe Indie Glass Animals. Entre un univers électronique quasi-tribal, exquis, des...
Par
le 20 déc. 2014
13 j'aime
3
Trente minutes pour voir le film démarrer, trente autres pour décider si on l'aime ou pas, et les vingt dernières se vivront en fonction de cette décision. Lucy est sans nul doute un film de Besson :...
Par
le 30 août 2014
12 j'aime
1