Spaceman
6.4
Spaceman

Album de Ace Frehley (2018)

You know my name and I'm still here with no regrets.

La dernière fois que j'ai parlé d'Ace Frehley, je me moquais parce que seulement deux ans séparaient ses albums précédents. Et que contrairement à d'habitude c'était assez court. A croire qu'il m'a écouté, seulement deux années séparent Spaceman du premier volume d'Origins.
Cette fois-ci nous n'avons pas le droit à un album de reprises mais bien quelque chose de complètement original. Tellement original qu'il nous sert une petite surprise totalement inattendue, mais je vais faire durer le suspense encore deux secondes.


Malheureusement Ken Kelly n'aura pas dessiné cette nouvelle pochette, celle de Space Invader était pourquoi vraiment cool.
Non ici notre homme de l'espace est assis sur sa chaise guitare en main et justement...et bien...oui dans l'espace, quelle surprise surprenante ! Le tout dans une tenue argentée et peut-être un poil trop moulante pour quelqu'un de son age et de son physique. Mais je ne suis pas là pour juger, surtout qu'il s'agit d'une référence à KISS. Il a porté la même tenue lors d'une séance photo pour la promo d'un album, je suppose en pleine période des albums solo.
Mais bon il fallait bien que ce soit plus compliqué que ça. Il existe en réalité TROIS différentes pochettes. Donc il y a celle dont je parlais plus haut, qui est correcte sans être grandiose. Une autre toute bête avec un Frehley qui a l'air de s'évaporer, encore plus inintéressante. Et une dernière avec un tas d'Ace en tenue orange spatiale, casque cosmonaute à la main avec un masque de KISS dedans, le tout fait certainement référence à Elvis dans sa tenue dorée. Cette dernière est probablement ma préférée en fait.


Bon je parlais de surprise et il ne fallait pas attendre longtemps, seulement la première chanson Without You I'm Nothing. Alors je ne sais pas si il y a un message caché avec ce titre, si ça a un rapport avec la présence inattendue de Gene Simmons. En plus d'avoir bossé sur l'écriture avec Ace, il y joue de la basse et participe aux chœurs. Et apparemment c'est aussi lui qui a donné son nom à l'album. Espérons que ce soit un signe de réconciliation ! Sans être un futur grand classique, ça reste une vraie bonne chanson d'ouverture.
Rockin' With The Boys ressemble du Frehley, sonne comme le Spaceman et c'est justement ce qu'on lui demande. Les paroles rappellent facilement le Beth de KISS. J'aurais bien entendu cette piste sur l'un des deux albums de son autre groupe les Comets. Mais en mieux.
Ah bah tiens qui est de retour sur Your Wish Is My Command ? C'est le Démon, à nouveau c'est Gene qui coécrit. Et alors là c'est évident, on dirait que le titre sort tout droit de Sonic Boom ou même Monster, de KISS bien entendu. Et justement ça devait être un titre pour son groupe. Du coup bah c'est assez cool.
Bronx Boy est tout simplement une suite directe à l'album de 1978. C'est le single évident de service. Un super morceau Rock, avec ses paroles autobiographiques et ses folies à la guitare, c'est facilement l'un des meilleurs de l'album entier.
Pursuit Of Rock And Roll part d'une très bonne intention, c'est sorte de gros message d'amour et d'hommage au genre musical. Mais au final c'est aisément la chanson la plus faible de tout l'album, sans être non plus une catastrophe intersidérale. Au moins on y voit le retour d'Anton Fig à la batterie, toujours prêt à donner un coup de main à un poto.
Avec I Wanna Go Back, Ace reprend le groupe Billy Satellite. Inconnu au bataillon mais un mec de l'espace qui signe une reprise d'un satellite c'est rigolo. Par contre comme pour le morceau précédent, c'est juste gentillet sans plus.
Heureusement Mission To Mars vient sauver les meubles. Y'en avait besoin ! Il n'y a pas grand chose à dire réellement, c'est un titre purement Rock, sans chichi ou quoi que ce soit d'inutile.
Anton Fig est encore là sur Off My Back. Les paroles sont peut-être un poil nunuche mais musicalement c'est du Top niveau. Le son de la guitare mais surtout ce solo, c'est de toute beaaaautéééé !
Et en parlant de beauté, Quantum Flux est l’habituel morceau instrumental qui vient terminer un album d'Ace Frehley. Mais si il aime dire qu'il n'est pas un grand guitariste, c'est bien ce genre de piste qui prouve le contraire. Notre cosmonaute préféré est un grand maître, toujours bien trop sous-estimé.


Bon il faut l'avouer mais ce n'est pas trop étonnant mais nous avons le droit à nouveau à un album tout à fait solide. On reste dans la lancée de Space Invader et Anomaly, certes il n'y a rien d'extraordinaire mais globalement on ne s'ennuie pas.
J'ai pas spécialement besoin de m'attarder, c'est un bon album d'Ace Frehley et c'est tout. Point final, pas besoin d'en faire des caisses, juste du bon gros Rock typique du guitariste.

Hairy_Cornflake
7
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le 30 mai 2021

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