La beauté (et la cruauté) d’une vie sous les sunlights, c’est que les métamorphoses de l’âge, les soubresauts de la vie, sont lus, analysés, mais aussi aimés par le public, les fans et les critiques. Dans le cas de Polly Jean, ex jeune femme en colère, ex passionaria gothique, c’est même passionnant. Malgré quelques tics Patti-Smithiens, ce très beau paysage cinématographique et pourtant intime nous donne à voir une belle femme toujours guerrière, toujours étonnée devant la dureté de la vie et la complexité des sentiments. [Critique écrite en 2000]