Premier album pour un collectif d'artistes sur lequel il va à coup sûr falloir garder une oreille. Superorganism est fun, varié, vivant, rafraîchissant, ensoleillé et désabusé. Ça rappel les accents les plus pops d'un Gorillaz. Houlala "pop" quel gros mot n'ai-je pas dit ! Et bien oui ce disque est un petit bijou de pop indé assumée, et lorsque ce style est bien manié il se justifie. Rien à voir avec une Katy Perry ou Taylor Swift, ici les samples, synthés et instruments réels se marrient de manière organique pour créer un univers confortable et détaillé. On a l'impression de se trouver au milieu du processus de création de l'album dans cet appart' londonien reconverti en studio d'enregistrement.
On sent d'ailleurs très fortement que les pistes ont été confectionnées dans un même mouvement tant elles sont proches. Des accords de guitare au bottle neck qui coulent sur les refrains au piaillements d'oiseaux en arrière plan, la recette utilisée s'étend sur toutes les chansons. Ce qui est à la fois un défaut, car elles manquent ainsi un peu de leur patte propre et que ça devient redondant. Mais cela donne aussi une saveur particulière à Superorganism. Heureusement les mélodies de chants sont suffisamment variées et reconnaissables pour distinguer les pistes (en plus de tous les effets d'ambiance).
En résumé Superorganism est un album débordant de vie qui s'écoute avec plaisir. Si la formule pop des compositions est très prévisible on ne peut cependant pas s'empêcher d'y retourner régulièrement tant il dégage un caractère particulier et agréable. Pressé de suivre l'évolution de ce groupe dans le futur !
(Cette critique ayant été rédigée au milieu de la nuit elle comporte probablement des fautes plus grosses que moi, j'y reviendrai plus tard pour les corriger. Désolé !)