Les Pixies c'est gentil tout plein hihihi !
Les Pixies...
Je n'ai jamais pu les blairer... et surtout cet album censé les eriger au poste de groupe culte de l'univers mort-né du grunge des années 90.
Ca sonne naïf, ça sent la jeunesse américaine à la ramasse, les campagnes, les balades entre potes sur les berges, la consanguinité, la bière immonde vendue en bouteille de 2 litres, le dépucelage inespéré dans une botte de foin, le port d'armes autorisé, le tir sur les bouteilles vides et les petits animaux...
Contrairement à Nirvana, les Pixies sonnent très Punk et pas n'importe quel Punk ! cette section qui prend ses racines dans cette strate inférieure qu'est le Ska dont on retrouve l'influence ici...
Et, vous l'aurez compris, le Ska et moi ça fait 2... (dans ce qui vient de Jamaïque il y a franchement mieux à mon gout musicalement parlant), la couleur recherchée par le groupe est assez particulière pour l'époque et le style, on y sent un peu de ce qui engendrera par la suite le Punk Californien...
En fait si vous cherchiez quelqu'un à accuser concernant l'évolution musicale de ces 20 dernières années au niveau Punk/Rock aux Etats-Unis vous avez trouvé votre bouc émissaire ! Sans honte aucune, beaucoup de groupes revendiquent les Pixies comme influence principale, et cela à côté de groupe particulièrement bons comme les Stooges, Sonic Youth et même les Atomic Roster...
Prenez le temps de vous imprégner des gentils hurlements lancinants et féminins de Frank Black (il se gratte la gorge en fait...) sans aucun doute sujet à quelques crises de dépression chroniques noyées dans l'alcool et les médicaments, vous ressentirez en vous (un peu comme moi, mais en moins puissant) un profond dégoût pour ces jeunes cons d'ados en quête de personnalité arborant fièrement leur acné dégueulasse purulent sur leur face simiesque vierge de toute pratique sexuelle... Pixies chante la détresse de ces jeunes attardés, ces losers, ceux qui fantasment depuis 4 ans sur la bombe blonde 95C du lycée qui se tape le meilleur joueur de football dans les films...
Surfer Rosa ça suinte le gentil rebelle ado, la masturbation frénétique devant les magazines de dessous féminins, les cheveux longs et graisseux, l'appareil dentaire...
Pour être très clair sur le point final de mon opinion au sujet du groupe et l'album, si un jour j'ai un fils et que je le prends à écouter ça, je l'abandonne sur une aire d'autoroute après l'avoir déshérité et obligé à porter le nom de sa mère...