La musique de Chris Clark à toujours été soumise à des extrêmes violents et déjouer les attentes est sans doute une des rares constances chez lui depuis ses début. Un rythme rassurant pouvant se briser à n’importe quel moment pour se transformer en une tempête instrumentale.
Entre IDM, techno et hip hop instrumental, ses albums ont toujours été très différent les uns des autres. Récemment, il a ajouté 2 OST à son arc (Lisey’s Story, Daniel Isn’t Real), ce qui a subtilement participer a faire évoluer l’aspect dramatique de sa musique.
Sus Dog, qui est par ailleurs produit par nul autre que Thom Yorke, est plus chaleureux que ses prédécesseurs et met en exergue la fragilité du musicien en parallèle d’une production toujours aussi complexe et parfois vertigineuse.
L’impacte du lead singer de Radiohead sur l’album est flagrante tant on pourrait penser qu’il s’agit de lui qui chante sur «Town Crank» ou de Caribou sur «Dolgoch Tape». Sans l’égaler, Clark s’en sort plutôt bien de se coté et peut toujours compter sur la violence de ses productions lorsque sa voix manque un peu d’aspérité.
Premier album vocal de Clark après 20 ans de carrière, Sus Dog réussi un subtile numéro d’équilibriste entre étrangetés électroniques et mélodies captivantes.
Si vous n'avez que 3 morceaux à écouter : «Town Crank», «Clutch Pearlers» et «Dolgoch Tape».