Soyons brefs :
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le 25 juil. 2024
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Clairement, il y a seize ans de cela, quand j’ai découvert A Place To Bury Strangers, je n’aurais pas misé un kopeck sur le fait que le groupe serait encore là en 2024. Je me souviens encore de mon premier concert d’eux. C’était en 2008 au CCO (Villeurbanne City), et ils ouvraient pour A Silver Mt. Zion. Choix assez audacieux peut-être, sauf pour les quelques oreilles peu habituées au bordel sonore des New-Yorkais. Car c’était ça, APTBS : du son, fort, foutraque et chaotique (avec plein de galères de pédales DIY), des guitares qui volaient et une baguette qui passa à quelques centimètres de ma bière tiède (ceci dit, je la garde précieusement comme un trophée). Après ce chaos, je revois encore quelques potes éprouver presque de la haine contre ce groupe tant ils s’étaient sentis agressés par leur prestation.
Bref, pour moi, APTBS était à l’époque clairement plus un groupe à voir en live qu’à écouter sur disque (même si je garde une certaine affection pour les deux premiers).
Synthesizer débarque donc en septième position dans la discographie d’APTBS et l’on va tenter de décortiquer les dix titres un par un. L’album démarre avec un « Disgust » qui semble être là pour rassurer les auditeurs de la première heure. Ça s’emballe direct, c’est assez basique et surtout ça pousse d’emblée les potards à 11. « Don’t Be Sorry » enchaîne et ici le riff va vous rentrer en tête dès la première écoute. La batterie sèche claque et la voix d’Ackermann, ainsi que la prod, jouent la carte de la clarté. En deux titres, on est certes confortablement installé mais pas forcément captivé par ce nouvel album. À la première écoute, on ne peut nier l’efficacité, mais on craint que le groupe ne cherche à rendre une copie trop consensuelle.
Mais à peine cette réflexion faite, « Fear of Transformation » m’a fait un peu plus tendre l’oreille (et monter le volume). Débutant par une longue intro très « DAF » et une voix presque batcave/goth noyée sous les effets, le titre fait la part belle aux expérimentations électroniques. À noter d’ailleurs qu’Ackermann, qui conçoit et vend depuis un bail ses pédales d’effets, a poussé le concept en proposant, dans une version collector, une pochette d’album qui peut se transformer en synthé ... le reste du blabla c'est ici même : https://exitmusik.fr/a-place-to-bury-strangers-synthesizer/
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Créée
le 20 nov. 2024
Critique lue 3 fois
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