le pitch tient en une ligne. Willem Dafoe. Tout semblait bien parti... La tension mise en place dans les 30 premières s'estompent pour d'autres enjeux. On en vient plus à se demander si le personnage va s'en sortir, mourir de chaud, de froid, de faim ou de soif et finalement cela permet au film de s'éloigner du survival vu et revu. Clairement une bonne chose.
Néanmoins la "deuxième partie", une fois la question de la survie mise de côté, est plus métaphysique, le rôle de l'art (cet appartement brutaliste étant peut être l'oeuvre majeur), de son appréhension, de son interprétation et de son intérêt (jusqu'au plus basique - a savoir utiliser un tableau pour caler une structure - ) questionne... mais sans parfois toujours convaincre.
Alors bien entendu W. Dafoe joue juste de bout en bout, et concernant son périple intérieur, j'aurai vraiment avoir plus de matière sur la moelle du personnage, bien trop vide à mon goût.
Pour conclure, si visuellement il y a quelques plans vraiment marquants, si W. Dafoe est excellent et si le pitch est bon, il manque un petit quelque chose pour ne pas se dire que le film, amputé de 10 minutes, n'aurait été que meilleur...