J'ai tout de suite été marqué par le dernier morceau, Alone in Kyoto, qui est en fait présent dans le film Lost in Translation (que je ne pense pourtant pas avoir vu), et aussi... dans une pub sur le Samsung Galaxy Note. Pour le reste, comme souvent quand j'emprunte des CD dans une médiathèque, c'est assez flou. Cependant, je remarque deux choses : ne possédant que leur premier album (Moon Safari), et le trouvant trop sirupeux par moments d'écoute à la limite de l'overdose ou du dégoût, je suis agréablement surpris que Air sache faire autre chose. Cet album ne ressemble pas du tout à Moon Safari, à part un très léger ton par-ci par-là. Mais au moins, ça devient plus présentable, même si peut-être moins "génial". D'autre part, il y a une autre chanson qui m'a semblé familière lors de mes écoutes à l'aveugle, mais je ne saurais dire laquelle.
En tous les cas, même s'il ne tutoie pas le septième ciel, ce quatrième album de Air est agréable à écouter, homogène, cohérent, doux. On pourrait presque dire que c'est de l'"easy listening" : aucun accord trop sophistiqué, pas de montées de ton trop brusques, c'est je pense la même idée que Moon Safari mais en plus subtil, moins agressif : du miel pour une oreille distraite. Sauf qu'ici, une écoute plus attentive n'apporte rien de plus (comme le dégoût), c'est même le contraire.