"Pauvre Roi est riche mais il n'a rien à offrir"
Cette phrase tiré du morceau Pauvre Roi s'applique je le pense à cet album.. du moins en partie!
Un album riche, mais n'ayant plus rien à offrir
Après quelques années d'absences, Hugo sort un nouvel album. Ses albums précédents et plus particulièrement Fenêtre sur Rue m'avaient beaucoup plu. Des lyrics travaillés, des références à foison, des instrus pour le moins singulière, le style Hugo TSR me plaisait beaucoup.
Avec ce nouvel album, Hugo continue dans la même lignée, dépeignant le 18 ème comme il sait si bien le faire.
Dans cet album, les instrus me semblent plus innovantes que dans les albums précédents, sans pour autant se détacher complètement du style (On y retrouve en effet des passages de films dans certaines intro ou outro comme dans les albums précédents.)
En dehors des instrus, le style est vraiment très semblable voir même identiques à celui des morceaux qu' Hugo avait fait jusque là. Il dépeint le 18ème avec une grande maîtrise mais voilà, on se rend vite compte que c'est la même rengaine, encore et encore, albums après albums...
C'était du moins ce que j'avais retenu d'après mes premières écoutes, un album riche mais reprenant le même thème et n'ayant rien de plus à offrir.
Un même Thème?
Alors, oui le thème reste le même, Hugo nous parle toujours du 18 ème, mais il me semble qu'il y a quelques innovations..
Premièrement le morceau Les Vieux de mon Age. Ce morceau marque un nouveau thème, ici Hugo nous parle de lui et de sa génération, cela nous montre qu'Hugo peut toujours garder son thème principale: une critique constante de ce qui l'entoure tout en se penchant plus ou moins sur un détail ou une généralité..
Il parle aussi dans Pauvre Roi de la futilité de la quête du pouvoir, chacun se pensant Roi mais n'étant en réalité qu'un pion parmi les autres..
Donc certes le style et le thème d’Hugo peut paraître redondant aux premiers abords, mais si l'on regarde vraiment , il y a toujours des variations. Hugo ne change pas de regard mais il change d'objet de contemplation dans ses morceaux, cela crée donc un ensemble qui pour moi a certes des similitudes mais qui est loin d'être une simple répétition d'une même chose avec des termes différents.
Avec Hugo on a une vue sur le 18 ème en lui même, les gens qui y habitent, les lieux et gens que côtoie Hugo, sa génération, et sur Hugo TSR lui-même..
Ah oui et c'est ma deuxième critique, je m'excuse d'avance si le style vous parait un peu pataud, je progresserais surement au fil des critiques :)