ben plutot bien, merci !
Déjà je voudrais la remercier de me demander comment je me sens vraiment. C'est plutôt sympa, tout le monde ne le fait pas et c'est à souligner brigue-burnes. Bon on prends une guitare, une...
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le 30 mai 2018
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Courtney Barnett a sorti son deuxième album et c’est un événement. Après Sometimes I sit and think, and sometimes I just sit, son premier opus, sans oublier la compilation de ses deux premiers EP puis le magnifique Lotta Sea Lice en duo avec Kurt Vile sorti l’an dernier, on attend maintenant de pied ferme chaque sortie de Courtney, dont la discographie, on s’en doutait, est en progrès.
L’arrivée en trombe d’une nouvelle femme dans le rock engendre forcément des comparaisons, comme s’il fallait trouver « une reine du rock » à chaque génération, après Patti Smith, Janis Joplin ou PJ Harvey, voici donc Courtney Barnett !
A l’écriture de tous ses textes, l’Australienne évoque toujours le monde qu’elle a sous les yeux avec énormément d’ironie. Celle qui dit s’intéresser à la psychologie humaine nous dévoile sur Tell me how you really feel certains textes chocs qui font écho au récent mouvement contre le harcèlement. Le cynisme, constamment bienveillant, nous fait plutôt sourire sur les refrains de Nameless Faceless ou City Looks Pretty même si on ressent bien sûr la sincérité de ces textes.
Côté musique, on perçoit plus de polyvalence sur ce deuxième album : l’ouverture est assez lente (Hopefulessness) puis des titres plus pop arrivent (Charity, Nameless Faceless), des ballades (Need a little time, Sunday Roast) et même du grunge nous rappelant Nirvana (I’m not your mother, I’m not your bitch). Tell me how you really feel est tout de même un album structuré avec une ligne directrice : le son des 90’s et la coolitude intacte qui définit la musique de Courtney Barnett.
Véritable coup de cœur personnel puisque j’apprécie jusqu’à présent toute sa discographie, Courtney Barnett s’affirme comme une valeur sûre du rock indé. « Fille de McCartney » ou « Dylan féminin » lit-on à son sujet, je la compare aussi et pourtant il faut éviter. Nous n’avons ni une descendance ni une copie féminine avec la gauchère de 30 ans. Nous avons Courtney Barnett. Et il faut en profiter !
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Créée
le 24 juin 2019
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