Les thèmes sont absolument grandioses et immédiatement iconiques. Celui de The Batman avec son ostinato d'un noir Dark Vadorien qui laisse place à des harmonies lumineuses et pleine d'espoir... mon cœur fond. Le thème de Catwoman rappelle l'intensité dramaturgique de celle du Parain (j'ose).
Enfin un ostinato digne de ce nom dans un film de cette ampleur ! Deux notes qui se gravent en nous dès les premières minutes de film et qui ne nous lâcheront pas. Elles revêtiront des apparences différentes à certains moments, mais elles seront là, tapis dans l'ombre - comme le fait le héros. Je tiens à souligner que la manière avec laquelle Something in the Way (qui, admettons-le, nous avait tous mis parterre lors du premier trailer) a été utilisé dans le film est excellente et que les liens faits entre ce morceau est le reste de l'orchestration et des mélodies de la BO sont remarquables. Le titre de Cobain est incorporé au reste de la bo avec une telle cohérence. Le fait que Something in the Way tangue sur seulement deux accords tout comme l'ostinato du film... rien à dire, c'est magnifique ! (C'est pourquoi je regrette tant qu'elle ne soit pas dans la BO, mais je ne pouvais pas ne pas en parler)
Si certains s'amusent à poser la question de savoir si ce film est d'ores et déjà culte, ce qui est sûr en revanche c'est que Sonata in Darkness est dès à présent entrée dans le monde des plus grandes BO. Je dois reconnaître que, à titre personnel, le titre qui me met parterre est sa petite sœur Funeral and Far Between. Zimmer avait marqué de son empreinte l'univers du chevalier noir, Giacchino lui a emboîté le pas (la BO de Elfman est géniale, mais je retrouve plus en elle le monde de Burton que celui du justicier).
Lien vers ma critique complète du film : https://www.senscritique.com/film/the_batman/critique/259124329