The Black Pixel Ape (Drinking Cigarettes to Take a Break) par Juliette Pop
Pas le meilleur, mais loin d'être le moins bon !
Contrairement à ce que beaucoup pensent, le Black Pixel a été écrit avant le White Pixel, et donc n'est pas un album "poubelle" où les Ponks ont mis toutes les chansons qu'ils n'ont pas sorties sur le White.
Comme beaucoup de monde, j'ai été étonnée que cet album sorte six mois après le précédent, et je l'ai appréhendé. Va-t-il être aussi bien que le White Pixel ? Va-t-il ressembler au "Geeks & the Jerkin' Socks", que je n'ai - pour ma part - pas du tout, du tout aimé ? Et si ce groupe que je suis depuis plus de 5 ans devenait commercial ?
Après écoute, je n'ai vraiment pas été déçue. Cet album regroupe nostalgie et expérimentations, mêlées à leur style habituel. Un bon mélange ma foi. Si le début de l'album reste fidèle à Shaka Ponk, j'ai découvert à partir de Lucky Boy une certaine nostalgie, incarnée par une Sam plus douce que je ne connaissais pas, et ça m'a plu. Nostalgie que l'on retrouve avec Time Has Come, avec une musique très proche de celle de Stain, mais des paroles qui font la différence, et qui font que Time Has Come est bien mieux que Stain. Peut-être moins commerciale aussi.
Enfin, je parle d'expérimentations par rapport à Mocks The Party, une petite tuerie dans un genre que les Ponks n'avaient pas encore exploré, et bien sûr Morir Cantando, du Dalida reprise de chouette manière.
En bref, ce n'est qu'étonnement et satisfaction ! Sans oublier que le groupe n'a pas changé, les concerts sont aussi fous maintenant qu'à l'époque où nous étions 400 dans la salle. Et c'est pour toutes ces raisons que je n'arrêterai probablement jamais de les suivre.