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1990, Braintree. Liam Howlett, un jeune artiste fasciné par le monde des raves débarque de nulle part dans les locaux de XL Recordings accompagné sous le bras d'une cassette contenant quelques...
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le 26 mars 2015
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1990, Braintree. Liam Howlett, un jeune artiste fasciné par le monde des raves débarque de nulle part dans les locaux de XL Recordings accompagné sous le bras d'une cassette contenant quelques titres. Conquis par le talent du gars, ils lui font signer un contrat, et depuis avec sa bande de potes ravers, ils sont devenus l'un des groupes les plus influents de la musique électronique.
Début 2015, The Day Is My Enemy est annoncé et pourrait être une suite logique du dernier album sorti il y a 6 ans : Invaders Must Die, globalement bien réussi avec un live tour dantesque que j'ai pu assister aux Arènes de Nîmes en juillet 2009.
Après deux écoutes, j'ai eu une soudaine impression de m'être fait avoir sur les sens du terme, les morceaux sont sans conviction, sans réelle inspiration, et réchauffé comme un plat que tu as congelé il y a deux mois. On aurait plus dit un recueil de faces B et raretés de l'album Invaders Must Die, au vu des gimmicks qui se ressemblent.
Le morceau sortant complètement du lot est "Destroy", qui met en orbite, assez proche des sonorités du premier opus Experience, très efficace et à écouter dans un second état. Mais a mon plus grand malheur, fanatique du groupe comme je suis, la mayonnaise devient liquide au fur et à mesure quand l'album avance. L'amertume prend le dessus.
Comme d'autres groupes de rock (Muse pour ne citer qu'eux par exemple) ayant sorti de très bons opus par le passé et qui aujourd'hui ne trouvent plus de quoi faire saliver leurs propres fans suite a leur manque d'innovation global. Ce point montre aussi que The Prodigy se casse la gueule avec ce 6e album car l'instinct n'y est pas.
Cette année marque également le retour des pionniers du big beat, les Chemical Brothers, qui j'espère feront beaucoup mieux que la bande de Flint.
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le 26 mars 2015
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