The Days of Grays par Rahab
Quel album.
J'avais été perturbé par le changement radical que le précédent opus, Unia, apportait brutalement dans la carrière du groupe. C'est sceptique, mais avec l'âme du fan, que j'ai acheté The Days of Grays.
L'ouverture suave et mélancolique m'annonçait quelque chose d'inédit, de grandiose. Je n'en démordis pas ; Tony Kakko a réussit la transition de Sonata Arctica vers quelque chose de nouveau. L'impression nous est donnée que nous traversons une histoire sombre, mélancolique, en accordant le tout avec symphonie.
Les voix se répondent, s'accordent, passent d'une oreille à l'autre sur la puissance des guitare et basse, les notes de claviers se promènent sur les crissements mélodiques des violons.
Nous suivons des histoires ; Deathaura, Flag In The Ground, Zeroes et bien entendu celle de Caleb avec l'incontournable Juliet.
A peine cette bacchanale achevée que l'on y retourne. Un opus à dorloter qui présage un bonheur auditif en sensible à venir.