The Songs of Distant Earth par Rahab
Bon, je me donne le premier coup de fouet, cette note n'est absolument pas objective. L'écoute de cet album renvoie à une certaine période de ma vie, ou s'écoute en de telles occasions etc.
Mais ceci personne n'en a rien à cirer donc critiquons.
Pour commencer, lorsque l'on est Arthur C. Clark, on peut aborder deux attitudes différentes ; en effet lorsque nos oeuvres de sciences fictions sont respectivement adaptées au cinéma par Stanley Kubrick et retranscrit musicalement par Mike Oldfield, soit on est heureux jusqu'à la fin de ses jours, soit on déprime en se rendant compte que ces deux monstres font passer les ouvrages originaux à la trappe.
The Song of Distant Earth donc, adaptation du roman du même nom, nous dépeint l'histoire des hommes qui fuient la Terre pour se réfugier sur une planète océan.
Le genre de la science fiction ne semble pas un univers auquel tient réellement Mike Oldfield mais la rencontre est tout à fait charmante.
L'ambiance générale s'approche d'une dérivation dans l'espace intersidéral, un voyage magique sur une planète inconnue et vierge de cacophonies urbaines. Le chant mystique d'une planète entre-mêlée des voix d'astronautes humains ("In the Beginning", reprise des premiers versets de la genèse à travers un casque de cosmonaute est une belle trouvaille).
L'opus est une invitation au voyage. Couchez-vous paisiblement et lancez la navette pour parcourir l'univers jusqu'à cette planète salvatrice. Une véritable épopée cosmique ; il sera difficile de revenir sur Terre.