The Decline (EP) par J. Z. D.
Bon, critiquer du jazz, mais quand c'est très beau, c'est pas du tout fait pour moi, c'est dur, il faut parler avec précision, c'est un domaine de passionnés, alors, du punk, ça semblait bien.
En plus, c'est court, même pour du punk, il y a un effet le morceau dure 18 minutes mais c'est un peu du bluff, c'en est presque plusieurs très près, c'est dommage, et en même temps, c'est pas grave vaut mieux ça qu'un horrible morceau de 18 minutes. 18 minutes, c'est bien, la dernière fois que j'ai vu des punks, j'ai du rester à peu près ce temps-là devant ; ça suffisait, c'était très bien, je serai resté plus, je suis sûr que j'aurais moins aimé. Les critiques avaient l'air assez convaincante, en plus, même les mauvaises, tout le monde y allait de son petit souvenir. J'en ai pas, aucun, le souvenir vague d'un mec qui devait porter un sweat, j'étais au collège, tu parles si c'est flou. Tant pis, je m'suis lancé sans. Et c'était pas plus mal, sans souvenir on est plus honnête. L'honnêteté c'est bien, je lance le cd, et je ressens un assez grand vide. Ce n'est pas vraiment du punk, si ? Des souvenirs de punk, par contre, j'en ai, du punk-rock anglais, des anarchistes, des punk à chiens français - Oh, les Béru ! - ici, il n'y avait rien de tout ça, c'était un peu les mêmes instruments, mais c'était un peu la fête, ça sentait l'alcool, mais il manquait un truc. Je pense que c'est de la haine, une cause, un truc. Ça finit toujours par arriver, et j'imagine que quand t'es un skateur sympa, californien, ça doit être cool, te parler. Mais je sais pas, ça me parlait pas.
Ça m'a même un peu ennuyé.