Alors c'est ça, la musique de mon année de naissance ?
Devant tant de critiques encensant l'album, je me devais de rétablir une sorte d'équilibre. Non pas que je veuille me la jouer "ado rebelle qui dénigre ce que ses aînés aiment". D'ailleurs, je suis un grand amateur de musiques électroniques en tous genres. Mais là, je ne peux pas dire que j'ai aimé "The Fat of the Land".
Peut-être le côté minimaliste y est-il pour quelque chose ? Les mélodies sont ressassées, d'où une certaine redondance. Parfois répétées à outrance, on pourrait les prendre pour des instrumentals de rap. Je ne peux pas juger sur les paroles, peu nombreuses et revenant généralement comme des leitmotivs (dans "Breathe" par exemple). Et c'est sans compter que "The Fat of the Land" a eu le temps de vieillir depuis 1997.
Je nuancerai quand même mon propos : la plupart des effets sonores sont tout de même plutôt cool. Le tout dégage une bonne énergie et je me suis surpris à hocher la tête au fil du rythme. Il faut dire que l'album est plus de la musique à danser et à écouter entre potes que de la musique à écouter tranquillement chez soi.
Un coup de coeur au passage : "Diesel Power", pour le côté rappé. J'admets que "Fuel my Fire" est sympa aussi.
Alors autant The Prodigy est sûrement un pionnier/précurseur de nombre de chansons électro', autant j'ai un avis mitigé sur cet album. Je l'ai peut-être noté un peu trop sévèrement, mais après trois quarts d'heure de mélodies répétées en boucle, j'étais content qu'il se termine.