En 2021, à la sortie d’Annette, je découvrais les Sparks. J’ai été écouté quelques titres et j’ai assez rapidement été fasciné par l’univers musical et leur style bien à eux. J’écoutais un peu de temps en temps, mais toujours les mêmes chansons, sans jamais aller écouter ce que je ne connaissais pas. Il y a quelques semaines, quand j’ai appris la sortie de ce nouvel album, ça a tout de suite été ma plus grande attente musicale de l’année. Au début du mois, je me suis fixé l’objectif d’écouter l’intégralité de leur discographie afin d’être prêt pour l’arrivée de ce nouvel opus. C’est ce que j’ai fait, je suis parti creuser et j’ai tout écouté, de 1971 à 2021, l’intégralité des 26 albums. J’ai littéralement vécu avec eux pendant des semaines entières, je suis donc fin prêt à découvrir ce nouvel album, en ayant la connaissance la plus totale possible de leur passé musical. Dès le titre éponyme on reconnaît facilement une volonté de refaire de l’électro, ça tombe relativement bien puisque l’album qui l’utilise le plus est « Lil’ Beethoven » et c’est l’un de mes albums préférés de leur discographie, voire même de tous les temps, donc j’ai vraiment été ravi de l’entendre. Cela se poursuit également sur « Veronica Lake » et même si je préfère l’autre, je prend beaucoup de plaisir a la réécouter. L’univers musical qui leur est propre se prolonge une fois encore dans ce nouveau projet, on entend des choses qu’on a pas l’habitude d’entendre et que nous n’entendrons certainement jamais ailleurs, c’est l’un des rares groupes à oser prendre ces risques et c’est aussi pour ça que je les aimes autant. J’ai l’impression que certaines chansons s’inspirent de leurs anciennes, mais ce n’est pas du copié-collé et c’est vraiment plaisant d’entendre certaines choses que je connais mais différemment. Je m’attendais au meilleur album de l’année et franchement, je doute qu’on fasse mieux cette année, il rentre même dans mon top des meilleurs albums des Sparks, assez facilement d’ailleurs.