UN CRI !
Prêtre, prieur, Chaman, druide, sorcier, magicien, bokor, nécromancien, enchanteur...L'homme ou peut être était-ce une femme enfin plutôt la chose qui y faisait penser s'avança dans la lumière...
Par
le 18 nov. 2021
5 j'aime
4
J'aime beaucoup la musique africaine, préférablement la musique mandingue qui se retrouve tout au long du Golfe de Guinée. C'est cette même musique qui a inspiré les esclaves à perpétrer leurs traditions musicales dans les Caraïbes. Dans la même région, j'aime bien aussi l'afrobeat ou le blues touareg. J'aime bien aussi l'ethiojazz mais ça n'a pas vraiment de rapport. J'aime pas trop les fils de pute.
Michael Gira aime également beaucoup la musique africaine. Il n'a jamais caché le influences afro-caribéennes dans la construction des rythmes lancinants de la dernière version de son projet phare, jusqu'à nommer un de ses morceaux "Toussaint L'Ouverture" sur To Be Kind. Je ne vais pas mentir, je suis plutôt admiratif quand les groupes occidentaux vont chercher des sonorités dans ce coin-là. Je bois comme du petit lait chaque album plus ou moins "africain" de Vampire Weekend, Arcade Fire, Vincent Ségal ou Stranded Horse. Cela se retrouve sur la dernière trilogie des Swans, commencée avec leur retour en 2010, qui culmine avec le gigantesque The Seer, meilleur album de la décennie en cours et qui s'était arrêtée avec un To Be Kind bien solide. Un peu comme Indiana Jones.
En France, surtout à Paris, on a la chance de pouvoir assister à de nombreux concerts de musique mandingue sans avoir besoin de faire d'effort. Sorte d'équivalent du groupe de ska toulousain, du groupe de garage bordelais ou du DJ branchouille lyonnais, le groupe de musique africaine de l'est de Paris est un classique de tout festival gratuit et babos qui se respecte. C'est souvent très efficace pour faire danser tout le monde, de ta petite sœur à ta grand-mère. Ça fait danser parce que c'est très simple et très répétitif et que chaque morceau dure des plombes. C'est chouette, tu danses par automatisme, emporté par la transe mais on s'en fout un peu de ce qu'ils racontent.
Je sais pas vraiment où je vais avec cette analogie. Je voulais dire que The Glowing Man était un peu comme Indiana Jones 4 mais c'est quand même moins mauvais. Je crois qu'on s'est juste habitué à cette version de Swans, que c'est un peu chiant, que ça s'éternise pour rien mais quand même on peut pas s'empêcher de bouger.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs albums de 2016 et Les meilleurs albums de Swans
Créée
le 29 juin 2016
Critique lue 806 fois
9 j'aime
6 commentaires
D'autres avis sur The Glowing Man
Prêtre, prieur, Chaman, druide, sorcier, magicien, bokor, nécromancien, enchanteur...L'homme ou peut être était-ce une femme enfin plutôt la chose qui y faisait penser s'avança dans la lumière...
Par
le 18 nov. 2021
5 j'aime
4
Anxieux, comme avant chaque séance avec monsieur G., je tape mécaniquement du pied sur le sol en fixant la porte d'entrée du cabinet. Le patient m'a contacté comme à son habitude, peu avant la date...
Par
le 18 déc. 2016
3 j'aime
Swans est un des meilleurs groupes de krautrock en activité. Ce Glowing Man continue de le prouver ! Frankie M, morceau nodal de l'album, passe par une dizaine d'étapes pour atteindre dans sa...
le 14 nov. 2016
1 j'aime
Du même critique
Cher Darren, Je ne t'aime pas, je t'ai jamais aimé. Tu es prétentieux, égocentrique, m'as-tu-vu, moralisateur... Tu utilises des trucs archaïques pour faire des effets foireux. Tu embauches encore ce...
Par
le 13 févr. 2011
381 j'aime
57
Vide, spectaculaire, putassier... Le réalisateur a tellement confiance en ses effets spéciaux qu'il oublie d'en écrire en scénario. Alors que la thématique sociale aurait été puissante, à aucun...
Par
le 18 déc. 2010
232 j'aime
18
Un royaume sous la coupe d'une famille royale autoritaire tombe en décrépitude après la mort du puissant monarque, Mufasa. Bien que le jeune et insouciant prince Simba soit pressenti pour prendre sa...
Par
le 9 juin 2010
225 j'aime
18