Ainsi, il n'est pas très difficile de critiquer cet album. Il est égal à Mechanical Animals à tous les points de vue. Au niveau de la drive, du riff, de l'ambiance, alouette... Alors que dire de plus? Rien.
Bah non, je rigole. The Golden Age of Grotesque suit la lignée préétablie par ses prédécesseurs mais se démarque par son côté spectacle, comme si on avait prit le personnage d'antan ( lire ici Antéchrist Superstar) qui choquait par sa seule présence sur scène ou en personne ( lire ici à la télévision) et qu'on en avait fait une mode. Passagère me direz-vous mais quelque-chose de Fashion transpire de l'opus en question. Quoiqu'on dise où quoiqu'on fasse, Marylin Manson est devenu, avec le temps, plus qu'un personnage et s'est rendu au rang d'icône. À ce moment-là du moins, ce qui n'est probablement plus le cas aujourd'hui.
Avec cet album, on sait d'avance que certains titres feront partie d'une compilation, d'un best-of parce qu'on a changé l'irréverencieux pour du catchy, du groove, de la féminité ( mOBSENE,). This Is The New Shit, Kaboum-Kaboom... seront sûrement de la partie aussi. Parce que malgré un certain travestissement dans le style, il n'en reste pas moins qu'elles sont facilement mémorisables, accrocheuses et relativement accessibles.
Ce qui nous amène à un résultat final satisfaisant ( non péjoratif), un album qui divertit l'auditeur et qui donne le sentiment d'avoir écouté quelque chose de complet. Sombre, rythmé, lourd, heavy et je dirais même teinté de pop curieusement acceptable par endroits.
7.8/10 Loin devant certains de ses frères... Bizarrement un de mes favoris...