Moment étonnant où l'alchimie particulière d'un créateur et d'une musique en est à son zénith, et rencontre l'inconscient de tout une génération. En 1985, The Cure arrive à l'équilibre idéal entre la noirceur angoissante de ses tourments post-adolescents et le rose acidulé de ses comptines pop… et tous les lycéens de France décident de se transformer en clones de Robert Smith ! Il est facile d'en rire, certes, mais ce petit objet parfait, à la fois furieusement maladif et joyeusement animé, n'a toujours guère de concurrence dans notre discothèque. [Critique écrite en 1985]