Je vous avais déjà présenté Death Karma lors de la sortie de leur premier EP en 2013.
Ce projet annexe des membres de Cult Of Fire était assez prometteur à ses débuts et vous devinez que mes attentes pour le premier album ont été comblées.
The History Of Death…, c’est déjà un concept assez fort autour de la mort et des rites funéraires, comme son nom ne manque pas de le laisser entendre ; il y a quelques détails explicatifs sur la page Bandcamp d’Iron Bonehead.
Mais c’est également un niveau d’écriture un net cran au-dessus pour le duo talentueux.
En effet, les compositions sont d’une richesse exceptionnelle.
La musique oscille toujours entre death et black, le tout saupoudré de doom et de thrash, avec des rythmiques extrêmement variées notamment grâce à quelques ajouts judicieux qui collent avec les ambiances des morceaux, très distinctes ; je pense notamment au début de Chichén Itzá et ses percussions tribales.
Les mélodies s’accordent aussi de la même manière, comme on peut le constater avec le côté très oriental de l’instrumental Towers Of Silence –ça fait plus arabisant qu’indien, mais bon…
Malgré une certaine complexité, les morceaux gardent toujours un côté très accrocheur et dynamique, ne perdant jamais de leur agressivité malgré les fréquents changements de tempo et d’ambiances qui se succèdent parfois frénétiquement.
Et puis il y a toujours cet orgue, présent quasiment en continu en fond, élément essentiel de l’identité sonore Cult Of Fire/Death Karma.
A défaut de présenter ici un chef-d’œuvre absolu, Death Karma offre quelques morceaux de bravoure avec des riffs mémorables, le tout entouré d’atmosphères extrêmement travaillées et d’un concept bien pensé qui devrait se poursuivre avec le prochain jet semble-t-il.
Un chose est sûre : Death Karma ne risque pas de se fondre dans la masse.
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