Linkin Park est un groupe qui a toujours su faire preuve d'évolution musicale au fil de ses albums... Parfois pour le meilleur, souvent pour le pire.
Après trois albums qui mériteraient d'être enterrés dans un désert (et tout juste bons à servir de bande son aux films Transformers, c'est pour dire), Bennington & Cie reviennent avec un VÉRITABLE album: sans retourner à leurs premiers amours néo-métal teintés de rap (cf Hybrid Theory), les différentes pistes démontrent une certaine maturité musicale, oscillant constamment entre le gros son qui a su faire la renommée du groupe, et des mélodies mettant en avant la voix si particulière et impressionnante du chanteur.
Ils ont enfin su trouver ce savant mélange qu'ils avaient expérimentés sans réellement y parvenir sur les précédents opus, et on ne peut que les féliciter pour cet essai transformé.
Au final, The Hunting Party n'est pas la résurrection de Linkin Park qui n'était jamais vraiment mort, mais plutôt une renaissance. Et ça fait du bien.