"Visions of War Dreams and Anger Ecstasy"
Un an après le redoutable "Exterminate", le line-up d'Angelcorpse est réduit au duo infernal Helmkamp/Palubicki qui recrute alors Tony Laureano pour enregistrer "The Inexorable"(1999) toujours avec Jim Morris sur le label Osmose.
Le son est plus death metal, avec les guitares plus en avant, une batterie toujours aussi véloce et précise et ces solos irrésistibles de Gene Palubicki.
L'ensemble est encore plus linéaire qu'avant, on retrouve de ce fait moins d'hymnes que sur "Exterminate". Mais personnellement, il m'a fait l'effet d'une bonne bastos dans les claouis de par la puissance et l'énergie dégagée.
Moins de relief mais toujours autant d'efficacité, un maelström de violence incontrôlable qui déferle sur nos pauvres têtes comme si tous les démons de l'Enfer débarquaient en même temps de l'Hadès.
Après plusieurs écoutes consécutives, on peut aussi y trouver un surcroît de technique sur de courtes interventions comme sur "Solar Wills" ou "As Predator to Prey" qui change un peu des riffs trémolos ultra graves.
Avec ce "The Inexorable", Angelcorpse assoit son autorité au sein de la scène death metal avec cette bouffée soufrée salvatrice dont le genre avait grand besoin pour repartir sur de bonnes bases.