C'est impressionnant de voir avec autant d'années de carrière (depuis 1989) et plus de 25 albums à son actif, il reste toujours aussi inspiré.
Rien que le 1er morceau The Moves long de plus de 7min encule tout ce qui est sortit depuis le début de l'année (pas bien dur en même temps). I'm not parle de tout ce que k n'a jamais dit ou fait: jouer un rôle de fake gangsta pour son image, fait de sextapes ou autre, et dénonce les attitudes fausses des rappeurs en général.
What U don't say m'a tué: un concept simple, quasi enfantin: ce que l'on pense vraiment mais que l'on ne dit pas ( on croise untel dans la rue et on pense "oh non viens pas par là" mais on dit "salut!"). Ce que j'aime chez K c'est ça: il rappe sur n'importe quel sujet, il est super varié, c'est impressionnant avec quelle facilité il s'approprie une situation du quotidien pour en faire une track.
Letter to the law est énorme aussi: ironique, pleine de second degré et de reflexion sur l'image de la police, remarquablement écrite et rappée bien sûr.
Love song avec Gone away: beaucoup d'émotions, une plume comme toujours aussi douée pour faire partagé les émotions sur une instru nostalgique au piano du plein bel effet.
Tower of Sadness fait son effet aussi, avec ses chants religieux qui s'intégre bien à une instru un peu mystique. No Stress: soyez vous-même, ne laissez pas les autres dicter votre comportement, ne changez pas pour quelqu'un, c'est la leçon de cette chanson. Chryme Scene sonne un chouia Horrorcore avec son instru angoissante et sombre.
Bref, j'ai détaillé ici mes sons favoris mais aucun n'est à jeter. 17 chansons, aucun featuring, une plume magnifique, c'est super fluide à l'oreille. Bon, parfois, ça pourrait être mieux produit (Yall can have that) mais je chipote.
Bref, K-Rino est un monstre de productivité/talent et le prouve une fois de plus avec The Maven, son énième album.