The Number of the Beast, premier pas sur ma route des enfers
The Number of the Beast, ou le début de mon histoire d'amour avec ce groupe.
Pour moi tout est là, c'est l'essence même du Maiden que j'aime. Le départ de Paul di Anno remplacé par Bruce Dickinson achève de forger ce qui sera le son de la bête pour les 30 décennies qui suivront. Bien moins punk que les deux précédents opus, la voix monte haut, les solos et les riffs fusent, bref grosse avalanche de pâté.
Néanmoins cet album n'est pas un sans fautes, "Invaders" par exemple ne me touche pas. C'est une histoire de goût bien entendu, mais la structure même du morceau fait creuse, l'instrumentation vide, bref peu de relief.
Quand le disque attaque plus sérieusement avec des titres tels que "The Number of the Beast", "22 Acacia Avenue" ou "Run to the Hills", là on est dans ce qui est à mon sens le grand Maiden. Ca galope, ça tranche, ça monte, bref c'est épique pour qui aime ce style de musique.
Bref, un album souvenir pour moi, en demi teinte, mais surtout la base d'une formation mythique qui a su se retrouver après certain changements de line up, évoluer et sortir du brouillard après certaines errances artistiques.