3 ans et 3 albums, à peine le temps d'écouter Killers que le troisième opus sortait, et les changements de Line Up n'arrangeaient rien aux nouveautés.
L'attitude punk/trash de Paul Di'anno lui vaut d'être remplacé par Bruce Dickinson, qui a une voix beaucoup plus proche du heavy, plus mélodique et variée que Di'anno. Cet album est jugé par beaucoup comme le meilleur album du groupe, et il faut dire que des titres comme Hallowed be thy Name, The Number of the Beast ou Run to the Hills – avec une intro « cavalière » à la batterie - sont des incontournables des concerts du groupe. Sachant que l'abattage médiatique qu'il y a eu autour du titre éponyme de l'album a donné une dimension mondiale à Iron Maiden, on comprend mieux le jugement de « meilleur album du groupe ».
Pour ma part, ces titres font évidemment partie des classiques, mais j'apprécie tout particulièrement Children of the Damned, qui s'apparente à une balade montant crescendo jusqu'au refrain ou Dickinson peut montrer la puissance de ses vocalises (et de ses poumons).
22 Acacia Avenue n'est pas à oublier car elle continue les aventures de la fameuse Charlotte (Voir critique de l'album Iron Maiden) et possède une grosse cassure vers le milieu de la chanson qui scinde cette dernière en deux parties bien distinctes.