"Aeon Illuminate"
Après Christian Muenzner, c’est au tour de Hannes Grossmann de monter son projet solo en marge d’Obscura avec des invités prestigieux ; invités qui sont d’ailleurs sensiblement les mêmes que sur...
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le 22 janv. 2016
Après Christian Muenzner, c’est au tour de Hannes Grossmann de monter son projet solo en marge d’Obscura avec des invités prestigieux ; invités qui sont d’ailleurs sensiblement les mêmes que sur l’album de celui-là, visez un peu : Jeff Loomis (Jeff Loomis, ex-Nevermore), Per Nilsson (Scar Symmetry), Tom Geldschläger (ex-Cerebric Turmoil), Danny Tunker (Aborted), Ron Jarzombek (Blotted Science) et bien sûr Christian Muenzner. Voilà pour les gratteux, ça promet du shred à gogo.
Le claviériste de session est Jimmy Pitts, anciennement dans un groupe de metal prog nommé Scholomance.
Vocalement, on a V. Santura et Morean, tous deux dans Dark Fortress, qui s’autorisent en plus des growls quelques passages en chant clair du meilleur effet. V. Santura a également produit l'album.
Et enfin, le bassiste n’est autre que le jeune et talentueux Linus Klausenitzer d’Obscura.
Tout ce beau monde pour un album de death technico-progressif extrêmement proche d’Obscura –Grossmann étant le compositeur principal dans les deux projets- avec un peu plus de démonstration.
Eh bien moi qui suit tellement allergique aux shredders, j’ai énormément apprécié de disque, sorti modestement en indépendant par le biais d'un crowdfunding.
Si les solos (fabuleux) sont légions, ils n’occultent à aucun moment la musicalité de l’ensemble des compos très ambitieuses, qui sont basées sur un riffing immédiat même si technique.
Rythmiquement, Grossmann n’en fait pas des tonnes non plus –il ne fait d’ailleurs pas de solo, alors qu’il en est largement capable, j’en suis témoin- et reste précis et efficace tout en proposant son (large) panel rythmique habituel. Il est aussi crédité en tant que guitariste.
Le claviériste a fréquemment son mot à dire et pond des solos magnifiques sur des sons de clavier divers et variés, dont une superbe reprise instrumentale d’Obscura au piano en dernière plage.
Grossmann, à l’instar de Muenzner, vient de l’école Necrophagist et a su progresser dans sa propre voie en devenant un redoutable technicien (auteur de l’ouvrage Extreme Metal Drumming) doublé d’un compositeur de haute volée.
Un album chaudement recommandé aux aficionados de death technique à la Necrophagist/Obscura et aux fans et suiveurs des musiciens précités.
Retrouvez cette chronique sur le webzine auxportesdumetal.com
Créée
le 22 janv. 2016
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