Le melon, c'est pas de saison, mais qu'est-ce que c'est bon
Ok, le garçon a un melon gigantesque, il peut irriter, jusque dans ses déclarations, n'hésitant pas à dire qu'il n'a dorénavant plus rien à prouver, et qu'il peut donc tout se permettre.
Ce nouvel album solo est donc totalement décomplexé et clairement Wilson se fait totalement plaisir, quitte à perdre quelques auditeurs en chemin. Plus progressif que jamais, son rock est puissant, les mélodies complexes et travaillées par des musiciens virtuoses, les textes sombres, hommage à Poe oblige.
Plus encore qu'avec Porcupine Tree (ou l'une de ses multiples autres aventures), il se permet des envolées longues, virtuoses, le rapprochant ainsi de plus en plus du Dieu Robert Fripp.
Alan Parsons est aux commandes de cet ensemble diabolique, ce qui explique probablement aussi le virage résolument 70's.
A noter que plusieurs versions de l'album existent et que les plus gourmands pourront profiter de versions alternatives des morceaux d'origine, aptes à régaler un système 5.1.