Dans l’océan des sorties death metal typé suédois, on trouve de tout en terme de qualité. Verminous est un groupe qui n’a pas fait beaucoup parler de lui depuis sa création en 2002, auteur d’un EP et d’un album sortis respectivement chez Nuclear Winter et Xtreem, mais qui mérite qu’on s’y attarde.
Dix ans après son dernier méfait, le combo suédois offre son deuxième album toujours pour l’écurie espagnole de Dave Rotten.
Si les premières engeances des Suédois étaient particulièrement teigneuses et agressives – à la limite du grind -, l’énergie déborde moins sur ce The Unholy Communion et semble être plutôt canalisée pour obtenir le rendu le plus evil possible.
En effet, le graphisme quelque peu naïf mais tout aussi explicit ne trompe pas, il s’agit bien d’irrévérence vis-à-vis du Christ et de ses suiveurs et ce de la manière la plus virulente qui soit. La musique de Verminous est crade et vicieuse avec des riffs plus distincts qu’auparavant et toujours cette préférence pour l’up tempo fracassant saupoudré de gros blast beat façon grindcore. Pour ça, la production sans artifice de Rikard Kottelin (guitariste et producteur chez The Legion) remplit son office. On sent une réelle conviction dans leur jeu, ce qui participe à la qualité des compositions somme toute assez convenues.
Si The Unholy Communion ne restera probablement pas dans les annales de l’histoire du death suédois, c’est un album hautement estimable à côté duquel il serait dommage de passer.