Après avoir écouté "The White Pixel Ape" de bout en bout j'ai mal au crâne.
Répétitif. C'est le mot parfait pour qualifier ce nouvel album des Shaka Ponk. On tape du pied au début, c'est plutôt pas mal ! Puis on se lasse.
Même si les titres sont assez différents les uns des autres, à l'intérieur même d'une chanson les boucles sont tellement courtes que ça en devient pénible. Les titres sont efficaces mais sans émotion. La faute certainement à ces répétitions qui aplatissent complètement les morceaux et à une fusion des voix et des instruments qui créé une espèce bouillie auditive.
Les titres sont (sur)chargés de sons, cris, instruments qui laissent très rarement la place à quelques respirations. D'ailleurs si les grosse guitares hard rock (et les voix parfois) fonctionnent plutôt pas mal, les radoucissements mélodiques sont rares et mielleux-dégueux.
J'ai été particulièrement marquée par 2 chansons complètement en-dessous dans cette album : Last alone avec ces petits rythmes reggae mêlés à du son pop-rock le tout nappé d'une voix-qui-veut-nous-faire-croire-qu'elle-fait-passer-des-émotions-en-miaulant et Heal me kill me avec le combo pop-rock violon qui me fait dire que je suis définitivement complètement insensible à la voix de la chanteuse (et le "do do do do do do do" de la fin est assez écœurant il faut l'avouer).
J'ai reconnu dans beaucoup de morceaux des couleurs de The Offspring, de Muse pour Last alone, et je me demande si Heal me Kill me ne serai pas mieux allé à Shania Twain .
A quel moment écouter cet abum? En concert. Certain morceaux fonctionnent plutôt pas mal, avec beaucoup d'énergie, de quoi passer du bon temps dans une fosse. Surtout que Shaka Ponk est connu pour ses prestations scéniques... (et clipesque)