The Who by Numbers
6.5
The Who by Numbers

Album de The Who (1975)

Glyn Johns , producteur associé à l'album "Who's Next" , dirige donc pour la première fois l'enregistrement du septième album du quatuor .

Il a lieu au studio Shepperton Sound Stage , avec l'assistance du studio mobile Ronnie Lane durant le mois d'avril et de Mai 1975 .

Des overdubs furent rajoutés en juin , le tout en séance d'improvisation .

Ce disque est beaucoup plus sobre que ses prédécesseurs , du surement à une dépression que Pete Townshend traverse .

Sa consommation à l'alcool et de stupéfiant , tout en ajoutant un repli sur soi , n'arrangeront rien à cette crise qu'il subit .

D'où à l'écoute de cet album , une impression que Townshend nous livre un disque plus personnelle qu'au sein du groupe .

Il n y a pas un seul synthétiseur , contrairement à l'album "Quadrophenia" , pas de clavier et pas un piano (si , sur une chanson , que j'évoquerai au plus bas du commentaire) .

La première chanson s'ouvre sur un titre récupéré de l'album avorté de The Who "Lifehouse" : "Skip Kid" .

Ce morceau se recouvre uniquement de percussion , battements de mains et de coups de grosse de cloche de la part de Keith Moon .

"However Much I Booze , un rock" , c'est un Townshend chantant d'un air joyeux , contrairement à sa relation dépressif qu' il traverse .

"Squeeze Box" arrive dans l'esprit commun du groupe .

C'est un blues/rock ou Roger Daltrey est accompagné à l'accordéon (Townshend) sous un pont .

"Dreaming for the Waist" est un vocalement hargneux de la part de Daltrey .

"Imagine a Man" , tout en harmonie des montées de refrain reste en acoustique guitare tandis que Moon fait le reste avec ses baguettes .

"Succes Story" (et c'est grâce à cette chanson , que ma note de 08 ce justifie) , la , tout le mérite revient à Monsieur John Entwistle , à sa grosse voix , et à sa basse lourde .

"They're All in Love" , un classique slow ou Nicky Hopkins (seul intervention pianistique à cet album) sera l'unique intervention extérieur .

"Blue Red and Grey" , un Townshend en ukulélé (oui, pourquoi pas !) accompagné d'un Cor français soufflé par Entwistle (je le rappel Townshend et Entwistle sont les seuls multi-instrumentistes du groupe) , "How Many Friends" , fait dans la (belle) mélodie , aux refrains assénés , et le tout se conclu avec "In a Hand Or a Face" , un rock solide et dense .

GnM
8
Écrit par

Créée

le 18 mars 2023

Critique lue 126 fois

3 j'aime

GnM

Écrit par

Critique lue 126 fois

3

D'autres avis sur The Who by Numbers

The Who by Numbers
Lahire
7

Un bon album, mais pas un grand

Deux ans après Quadrophenia, que je considère comme étant l'album de rock absolu, les Who sortent The Who by Numbers. Lorsqu'on connaît un petit peu les coulisses du groupe, on sait qu'à ce moment...

le 1 déc. 2015

2 j'aime

Du même critique

La Route de Salina
GnM
10

Si ce n'est pas toi , c'est donc ton frère ? Ha!Ha!Ha!Ha!

Ce film datant de 1970 , je l'avais vu soi en école élémentaire (CM) en 1978 ou 1979 pendant les vacances , ou au collège à la fin de mes cours scolaires à l'aube des années 80 (soi de l'année...

Par

le 24 févr. 2023

8 j'aime

3

Germinal
GnM
7

Et si on jouait à "Réveillez Les Morts !" : "Réveillez ..Les ..Morts ?"

Effet contre productif ... Je dois avouer que ce film de Claude Berri m'a provoqué des fous rires incontrôlés : Impressionnant le nombre de mort qu'entraine ce personnage incarné par Renaud...

Par

le 17 sept. 2023

7 j'aime

10