Comme il a dû être difficile de s'appeler Blaze Bayley en 95'. Qui n'a pas un jour, au cours d'une conversation, sorti un "pffff il sait pas chanter le Blaze !" ? Totalement faux bien entendu. Je n’aime pas la voix de Blaze, je n’aime pas sa façon de chanter et sa différence avec Bruce se remarque encore plus en live – mais là n’est pas le sujet.
Pourtant, The X factor est loin d’être un mauvais album, et marque un tournant pour le groupe. Mauvais ou bon, à chacun son appréciation, mais je pense qu’objectivement il y a du très bon dans cet album (The Sign of the Cross, Man on the Edge, The Aftermath par exemple). Et mine de rien (mine de crayon comme on dit) le changement de voix va avec le son plus sombre et un peu plus lent que sur les compos habituelles, ce qui donne de belles envolées de guitares et de basse.
Le point fort de The X factor à mon goût est ce qu’il annonce, la continuité avec Virtual XI et Brave New World, ce dernier étant pour moi un des meilleurs albums de la formation, si ce n’est le plus abouti. Je ne peux m’empêcher de penser à Virtual XI lorsque j’écoute Judgement of Heaven et Blood on the World’s Hands me fait fortement penser à The Nomad par moments.
Alors on pourrait me dire que cette comparaison n’était pas possible lors de la sorti de l’album. Certes ! Mais ne soyons pas fermés sur le passé, revenons sur cet album mal aimé.
L’opus part un peu plus en sucette à la fin avec The Edge of Darkness, 2A.M. et The Unbeliever, qui ne sont pas vraiment à mon appréciation.
Note moyenne : 6.54