Tibi Et Igni
7.1
Tibi Et Igni

Album de Vader (2014)

La bande à Peter nous avait laissés sur un Welcome To The Morbid Reich impressionnant, après une longue période sans album particulièrement marquant (bien que tous valables). A titre personnel, je considérais même ce dernier comme le meilleur de toute leur discographie.
Tout ça pour dire que ce dernier Tibi Et Igni suscite pas mal d’attentes de la part des fanatiques du groupe.


Annoncé en avril par un 7’’ deux titres, enregistré dans les mêmes conditions que le précédent, au studio Hertz avec les frères Wieslawski, et illustré en couverture par le célèbre Joe Petagno, Tibi Et Igni repose sur les bases extrêmement saines de …Morbid Reich : après l’intro orchestrale habituelle, le combo polonais démarre fort sur un riff death/thrash ultra efficace et très prometteur pour la suite. Les ouvertures sont toujours un point fort chez Vader, celle-ci ne déroge pas à la règle.
La suite s’avère assez variée et on ne voit pas passer les quelque quarante-deux minutes du disque : les épiques Hexenkessel et The Eye Of The Abyss, avec leurs touches symphoniques bien intégrées leur donnant un côté cinématique du meilleur effet, contrastent délicieusement avec des morceaux plus épurés et directs, tels Light Reaper ou le thrashy Triumph Of Death et ses solos survoltés ; le final bien nommé The End est encore dans un autre délire, celui d’un death mélodique mid tempo et clôture idéalement l’album.
La paire Peter/Spider fonctionne à merveille, comme précédemment, entre riffs assassins et solos brillants.
Le nouveau bassiste, Hal, n’apporte pas de valeur ajoutée ; mais Vader n’est pas connu pour mettre en avant cet instrument.


J’ai vu (mais pas pu écouter) qu’il y avait deux titres bonus sur la version digipack : le morceau Necropolis ainsi qu’une reprise (habituel chez Vader) de… Das Ich ! Presque aussi improbable que celle de Depeche Mode sur Future Of The Past !


Tibi Et Igni est donc dans la continuité de …Morbid Reich, avec une plus grande emphase sur la partie symphonique tout en restant fidèle à ses racines speed/thrash.
S’il n’a pas l’aura de son prédécesseur, il demeure un excellent jet pour ce poids lourd de chez Nuclear Blast, et confirme que Vader est rentré dans une nouvelle période faste de sa très longue carrière.


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Man_Gaut
7
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le 22 janv. 2016

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Man Gaut

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