To the End
6.9
To the End

Album de Orden Ogan (2012)

Dès les premières notes, on sent rapidement où l'album va nous conduire. Une mélodie de 4 mesures qui se répète, gagnant une couche d'instrumentation supplémentaire à chaque redémarrage, la puissance monte progressivement ... et tout de suite après cette intro la musique part sur un rythme effrené. Nous avons dans cette troisième galette du groupe Allemand (plus l'EP Testimonium A.D.) tous les ingrédients d'un magnifique album de power métal.
Le changement de line-up drastique (seul Seeb le chanteur-guitariste est resté) nous offre un album plus épuré que le précédent, "Heaston Hope".
Fini les mixages où s'empillaient couches d'instruments sur souche d'instruments, donnant un rendu certes magnifique mais laissant de coté l'essence de toutes ces musique énervées qui font bouger en rythme les cheveux longs. On revient au coeur du métal, guitare, basse, batterie et bien sur quelques touchres de claviers, en mettant un peu de côté les influences folk-metal qui ont pourtant porté le groupe là où il en est.
Le résultat est un album truffé de morceaux musclés, où Seeb nous fait montre d'un talent guitaristique insoupçonné, des textes au dessus de la moyenne pour ce genre musical, entendez par là qu'il ne sera fait mention d'un dragon ou autre créature mythologique nul part.
La composition est maîtrisé, un souffle épique plane sur des morceaux tels que "The Things we Believe in" ou "Dying Paradise" (impossible de passer au travers de l'écoute du premier exemple sans garder le refrain en tête) mais le vrai changement est que le groupe ose la ballade métal décomplexée avec "The Ice King" et "Take this Light", voir même quelques ajouts de musique electro-indus sur "Maks", le tout sans pour autant renier ses amours folk-metal comme en témoigne "The Battle of Waterloo".
Bref, un album qui pourrait être celui de la maturité pour ce combo que beaucoup considèrent comme les successeurs de Blind Guardian. Plus métal que folk, ce qui pourrait décevoir les fans de la première heure, il marquera indéniablement un passage important dans la carrière du groupe de part son orientation musicale nettement différente.
Kompoth
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le 25 mars 2013

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